Les infirmiers libéraux rassemblés ce matin devant la préfecture.Un appel à la mobilisation relayé par deux syndicats en Guyane, le SNIL ( Syndicat national des infirmiers libéraux) et la FNI ( Fédération nationale des infirmiers). Le plan santé du gouvernement cristallise leur mécontentement.
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C’est en petite délégation que les infirmiers libéraux se sont rendus à la préfecture pour remettre leurs revendications. Ils estiment être tout simplement les oubliés de la réforme santé 2022 du gouvernement. Ils estiment que ce plan les met de côté.
Ils souhaitent que l’état respecte leur compétence et que leur importance dans la prise en charge des malades à domicile soit reconnue comme l'exprime Marie Line Bierge vice présidente du Syndicat national des infirmiers libéraux:
De quoi alimenter le ressentiment de cette profession indispensable au quotidien de nombreux malade. Fabien Cimino, vice président de la Fédération nationale des infirmiers déclare :
Les représentants syndicaux sont ressortis satisfaits de leur entretien d’une demi heure avec le chef de cabinet du préfet. Ce dernier leur a demandé de proposer un plan spécifique à la Guyane
Le reportage de Guyane la 1ère
Ils souhaitent que l’état respecte leur compétence et que leur importance dans la prise en charge des malades à domicile soit reconnue comme l'exprime Marie Line Bierge vice présidente du Syndicat national des infirmiers libéraux:
"On a demandé le maintien à domicile des personnes âgées en leur donnant les médicaments... ils ne veulent pas. On a demandé que les patients de la chirurgie ambulatoire puissent rentrer chez eux et soient pris en charge par nous, cela non plus ils ne veulent pas. Si vous arrivez chez un patient qui a une prise de sang, une injection et un pansement le premier acte est compté temps plein, le deuxième est compté moitié et le dernier acte, il est gratuit, voilà!."
De quoi alimenter le ressentiment de cette profession indispensable au quotidien de nombreux malade. Fabien Cimino, vice président de la Fédération nationale des infirmiers déclare :
"En gros ils priorisent les médecins et laissent une place très secondaire aux infirmiers qui ont pourtant un rôle prépondérant au quotidien ... c'est l'infirmier qui est au centre de la prise en charge du patient en le suivant au quotidien."
Les représentants syndicaux sont ressortis satisfaits de leur entretien d’une demi heure avec le chef de cabinet du préfet. Ce dernier leur a demandé de proposer un plan spécifique à la Guyane
Le reportage de Guyane la 1ère
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