Georges Michel Karam, président du Comité régional des pêches maritimes invité de la matinale radio est revenu sur les difficultés rencontrées pour moderniser la flotte des professionnels. Il met en avant le coût élevé de l'opération.
Troisième producteur de France, le secteur de la pêche en Guyane pourrait être davantage florissant. Les eaux guyanaises sont très poissonneuses, la ressource est riche et diversifiée et est, à cet effet, l'objet de nombreux pillages par des flottes étrangères.
Pour Georges Michel Karam, le président du CRPM l'urgence actuelle est de remettre à niveau la flotte guyanaise. Les bateaux actuels ont plus de 25 ans et sont largement dépassés au niveau de leur armement. Une modernisation financée en grande partie par les fonds européens.
La Guyane a eu des propositions d'achat de bateaux à des prix très élévés pour les armateurs : 500 000€ pour un navire de 12 m. Cette offre n'a pas été acceptée, considérée comme trop onéreuse. Les chalutiers servant essentiellement à la pêche côtière peuvent être fabriqués à moindre coût. Il reste à trouver d'autres constructeurs en même temps qu'il faut aussi repenser les structures d'accueil également obsolètes. Georges-Michel Karam a aussi fait ressortir les difficultés des pêcheurs qui peinent à vendre leur poisson. Il y aurait une forte demande pour le poisson rouge alors que la ressource est axée sur le poisson blanc.
Ecoutez l'interview complète ici :
Pour Georges Michel Karam, le président du CRPM l'urgence actuelle est de remettre à niveau la flotte guyanaise. Les bateaux actuels ont plus de 25 ans et sont largement dépassés au niveau de leur armement. Une modernisation financée en grande partie par les fonds européens.
Une flotte qui tarde à se moderniser
La Guyane a eu des propositions d'achat de bateaux à des prix très élévés pour les armateurs : 500 000€ pour un navire de 12 m. Cette offre n'a pas été acceptée, considérée comme trop onéreuse. Les chalutiers servant essentiellement à la pêche côtière peuvent être fabriqués à moindre coût. Il reste à trouver d'autres constructeurs en même temps qu'il faut aussi repenser les structures d'accueil également obsolètes. Georges-Michel Karam a aussi fait ressortir les difficultés des pêcheurs qui peinent à vendre leur poisson. Il y aurait une forte demande pour le poisson rouge alors que la ressource est axée sur le poisson blanc.Ecoutez l'interview complète ici :
Mayouri Info : Georges-Michel Karam, président du comité régional des pêches de Guyane.