"Moi, député" donne la parole aux jeunes de Guyane à l’approche des législatives. Ils n’ont pas encore l’âge de voter et pourtant ils ne manquent pas d’idées. Quels seraient leurs projets de loi ? Leurs combats ? Leurs mots ? Ou encore leurs coups de gueule ?
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A l’approche des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, Guyane 1ère donne la parole à ceux qui ne sont pas encore en âge de voter. Ils ont entre 13 et 18 ans, viennent de Saint-Laurent du Maroni, de Rémire-Montjoly ou encore de Cayenne et ils suivent déjà de près l’actualité de leur département. Regardez ci-dessous l’interview de Jaël, 16 ans pour "Moi, Député" :
"Je suis Guyanais, donc je suis Français", telle serait la première phrase du discours de Jaël quelques minutes après son élection s’il devenait député. La priorité du jeune lycéen serait alors de défendre "son peuple". "Je proposerais la ratification de la convention 169 de l’OIT (Organisation internationale du travail) car je suis d’origine Amérindienne et pour moi c’est une obligation de défendre les couleurs de sa culture", explique le lycéen.
C’est d’ailleurs sur le "Haut-Maroni" que se rendrait Jaël pour sa première visite officielle en tant que député. L’objectif ? "Découvrir les conditions de vie des habitants". Quelle serait la première personne qu’il décorerait s'il était député ? Jaël hésite puis se lance. "Ma grand-mère, car elle a su élever elle-même huit enfants. Mon grand père était peu présent, ajoute-il. C’est une femme forte qui a su donner une éducation correcte à ses enfants". Enfin quelle serait la dernière personne qu’il recevrait ? Le jeune lycéen n'excluerait personne.
"Je suis Guyanais, donc je suis Français", telle serait la première phrase du discours de Jaël quelques minutes après son élection s’il devenait député. La priorité du jeune lycéen serait alors de défendre "son peuple". "Je proposerais la ratification de la convention 169 de l’OIT (Organisation internationale du travail) car je suis d’origine Amérindienne et pour moi c’est une obligation de défendre les couleurs de sa culture", explique le lycéen.
Les peuples autochtones sont les peuples premiers de la Guyane et leurs revendications sont légitimes".
C’est d’ailleurs sur le "Haut-Maroni" que se rendrait Jaël pour sa première visite officielle en tant que député. L’objectif ? "Découvrir les conditions de vie des habitants". Quelle serait la première personne qu’il décorerait s'il était député ? Jaël hésite puis se lance. "Ma grand-mère, car elle a su élever elle-même huit enfants. Mon grand père était peu présent, ajoute-il. C’est une femme forte qui a su donner une éducation correcte à ses enfants". Enfin quelle serait la dernière personne qu’il recevrait ? Le jeune lycéen n'excluerait personne.
Il faut recevoir tout le monde, les idées divergentes font une société".