"Moi, députée" donne la parole aux jeunes de Guyane à l’approche des législatives. Ils n’ont pas encore l’âge de voter et pourtant ils ne manquent pas d’idées. Quels seraient leurs projets de loi ? Leurs combats ? Leurs mots ? Ou encore leurs coups de gueule ?
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A l’approche des élections législatives des 10 et 17 juin prochains, Guyane 1ère donne la parole à ceux qui ne sont pas encore en âge de voter. Ils ont entre 13 et 18 ans, viennent de Saint-Laurent du Maroni, de Rémire-Montjoly ou encore de Cayenne et ils suivent déjà de près l’actualité de leur département. Regardez ci-dessous l’interview de Marie-Ange, 17 ans pour "Moi, Députée" :
A 17 ans, Marie-Ange a déjà des références. Pour la première phrase du discours qu’elle prononcerait si elle était élue députée, la lycéenne reprendrait une phrase de Georges Clemenceau.
La priorité de Marie-Ange, députée, serait de défendre les peuples autochtones. "Je proposerais la ratification de la convention 169 de l’OIT (Organisation internationale du travail) pour leur donner plus de légitimité car depuis les épisodes de la conquête, les Amérindiens subissent un perpétuel génocide", affirme la lycéenne.
La première fois qu’elle interrogerait le gouvernement en tant que députée, Marie-Ange pointerait du doigt "l’exploitation des ressources naturelles dans son département". "Ce serait un formidable facteur de développement économique de la Guyane, mais nous n’avons pas de vue là-dessus", affirme la jeune fille qui soumettrait travailler en premier lieu avec la jeunesse.
A 17 ans, Marie-Ange a déjà des références. Pour la première phrase du discours qu’elle prononcerait si elle était élue députée, la lycéenne reprendrait une phrase de Georges Clemenceau.
Il faut d’abord savoir ce que l’on veut, ensuite il faut avoir le courage de le dire puis le courage de le faire.
La priorité de Marie-Ange, députée, serait de défendre les peuples autochtones. "Je proposerais la ratification de la convention 169 de l’OIT (Organisation internationale du travail) pour leur donner plus de légitimité car depuis les épisodes de la conquête, les Amérindiens subissent un perpétuel génocide", affirme la lycéenne.
La première fois qu’elle interrogerait le gouvernement en tant que députée, Marie-Ange pointerait du doigt "l’exploitation des ressources naturelles dans son département". "Ce serait un formidable facteur de développement économique de la Guyane, mais nous n’avons pas de vue là-dessus", affirme la jeune fille qui soumettrait travailler en premier lieu avec la jeunesse.
Une société instruite est une société forte
et c’est ce dont nous avons besoin en priorité".