Le Ramadan est terminé. Une fin de jeûne qui correspond à la reprise en France des célébrations religieuses. En Guyane, les musulmans s’apprêtent à fêter ce dimanche l’Aïd el-Fitr.
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Le Ramadan est terminé. Une fin de jeûne qui correspond à la reprise en France des célébrations religieuses. En Guyane, les musulmans s’apprêtent à fêter ce dimanche l’Aïd el-Fitr.
Un décret rendu nécessaire depuis l’annulation le 18 mai dernier par le Conseil d’Etat du maintien de l’interdiction des cérémonies religieuses. Le ministère de l’intérieur indique que « les lieux de cultes sont tenus de faire appliquer tous les gestes barrières et de distanciation exigés (…) Ils devront faire respecter la distance d’au moins un mètre entre les participants. Les participants devront porter un masque et se désinfecter les mains à l’entrée. Les préfets pourront ordonner la fermeture si les règles ne sont pas appliquées ».
Une décision qui devrait réjouir les croyants, quelle que soit leur obédience. Les célébrations religieuses reprendront sans doute, dès la semaine prochaine sur le territoire.
La fin d'un mois de jeûne
En Guyane, ils sont un peu plus d’un millier. Un millier de musulmans s’apprêtent aujourd’hui à rompre le jeûne d'un mois. Pendant le Ramadan, les musulmans cherchent à grandir spirituellement, en se privant du lever au coucher du soleil. Ils s'abstiennent de manger, boire, fumer...Ils font des sacrifices. Un Ramadan qui prend fin, le jour de la fête de l’Aïd el-Fitr, une journée mêlant prières à la Mosquée, visites aux proches, repas en famille. Cette année, la fête aura une autre saveur, les rassemblements de plus de 10 personnes ne sont toujours pas autorisés. Zatir Lawarie, Imam par intérim de Guyane nous rappelle ce qu’est l’Aïd de la rupture."C’est la fin du jeûne, c’est le rassemblement, le pardon, on se rassemble, on se salue, on se demande mutuellement pardon et nous échangeons autour d’un bon repas."
Reprise des cultes publics
Une fête qui coïncide avec la reprise des cultes publics. Le gouvernement a publié vendredi un décret autorisant une reprise immédiate des cultes publics, sous réserve du respect des règles sanitaires.Un décret rendu nécessaire depuis l’annulation le 18 mai dernier par le Conseil d’Etat du maintien de l’interdiction des cérémonies religieuses. Le ministère de l’intérieur indique que « les lieux de cultes sont tenus de faire appliquer tous les gestes barrières et de distanciation exigés (…) Ils devront faire respecter la distance d’au moins un mètre entre les participants. Les participants devront porter un masque et se désinfecter les mains à l’entrée. Les préfets pourront ordonner la fermeture si les règles ne sont pas appliquées ».
Une décision qui devrait réjouir les croyants, quelle que soit leur obédience. Les célébrations religieuses reprendront sans doute, dès la semaine prochaine sur le territoire.