Mystère autour du décès d'un ressortissant brésilien à la frontière entre le Brésil et la Guyane

Le fleuve Oyapock
Que s’est-il passé dimanche après-midi à la frontière entre le Brésil et la Guyane ? Des messages circulent depuis ce week-end sur les réseaux sociaux affirmant qu’un homme de 24 ans aurait été tué par la gendarmerie française. Ces messages sont accompagnés de la photo d’un corps dans un hamac.
Pour l’instant, la gendarmerie explique qu’un groupe de ressortissants brésiliens se serait présenté dimanche à un poste tenu conjointement par les Forces armées en Guyane (les FAG) et les gendarmes. Ces hommes auraient affirmé que l’un des leurs venait d’être blessé par un tir d’arme à feu. Le général commandant de la gendarmerie en Guyane dit avoir la certitude que l'auteur du tir-n'est pas un gendarme.


Des enquêteurs diligentés sur place

De son côté, le procureur de la république Samuel Finielz indique que des enquêteurs de la section de recherche de Cayenne ont été envoyés sur place dans le secteur de Camopi pour auditionner les membres d’une équipe Harpie qui a procédé hier au contrôle d’un site d’orpaillage clandestin.
Lancée en 2008, Harpie est une opération menée conjointement par les forces de l’ordre (police aux frontières, gendarmerie) et l’armée. Placée sous l'autorité du préfet et du procureur de la République pour la partie judiciaire, elle vise à éradiquer l’orpaillage illégal.