Naufrage d'août 2021 au large de Kourou : les corps de deux migrants brésiliens ont été identifiés

Un important dispositif de secours a été mobilisé comprenant des moyens des forces armées en Guyane (FAG), de la gendarmerie départementale (hélicoptère de la SAG), du SDIS 973 et de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM).
Suite de l'affaire du naufrage survenu au large de la Guyane en août 2021. Sur les 15 corps de migrants brésiliens recherchés après le drame, trois ont été retrouvés du côté français. Après analyse, deux de ces victimes ont été identifiées. Les autorités brésiliennes ont prévenu les familles.

Une lueur d’espoir pour les familles après des mois de recherche. Mercredi 8 décembre 2021, la police fédérale du Brésil a annoncé l'identification de deux corps récupérés dans l’océan Atlantique. Ils font partie des victimes du naufrage survenu le 28 août 2021 sur la côte Guyanaise. Ce jour-là, une pirogue contenant plus de 20 migrants brésiliens s’est renversée.

Les passagers tentaient de rejoindre le territoire français, tandis que les conditions de voyage étaient défavorables. Bilan de la catastrophe : 15 personnes sont toujours recherchées, trois corps ont été repêchés (dont deux identifiés) et 4 personnes ont été sauvées. Ces dernières ont été retrouvées dans le chenal de Kourou, sur l’îlet Le Père et sur l’île du Grand Connétable.

Un homme de 58 ans et un adolescent de 15 ans

Les deux corps retrouvés sont celui d’un homme de 58 ans et celui d’un adolescent de 15 ans. Selon les informations du média brésilien de G1 Globo.com, ils étaient résidents d’Oiapoque. Leurs familles ont été informées mercredi de leur identification. Quant à la troisième victime récupérée, son identité n’a pas pu être vérifiée. Le rapport des autorités n’a pas été concluant.

Pour rappel, l'ADN des trois seuls corps retrouvés côté français avaient été envoyées à Paris, en octobre dernier. Un séquençage génétique des échantillons y a été réalisé. La Police Fédérale de l'Amapá avait procédé à la collecte d'échantillons génétiques auprès de 14 membres des familles des victimes. Les résultats ont été transmis à l'Institut national de criminalistique (INC) de la Police Fédérale, à Brasilia.