Négociations suspendues dans le conflit à l’hôpital de Cayenne

Les grévistes ont bloqué l'entrée de l'hôpital de Cayenne, mercredi 26 avril.
Après six semaines de grève, les négociations ont enfin commencé, vendredi 5 mai, au Centre Hospitalier de Cayenne. Après plusieurs heures de discussions, syndicat et direction se sont quittés sur des désaccords concernant la question des emplois. Les négociations doivent reprendre mardi.
C’est une journée de négociations marathon qui s’est tenue, ce vendredi 5 mai, entre l’UTG Santé du Centre Hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) à Cayenne et la direction de l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Après six semaines de grève, les discussions ont enfin commencé en présence des parlementaires, du président de l’association des maires de Guyane et d’une délégation d’élus de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG). Les élus tiennent désormais le rôle de médiateur dans ce conflit.
 

Désaccords sur l’emploi

Quinze pages de revendications étaient posés sur la table ce vendredi, mais des désaccords sont apparus dès l’examen du premier point concernant les embauches à l’hôpital. Le syndicat UTG Santé estime que les besoins immédiats sont de l’ordre de 140 postes dans divers secteurs. L’ARS en propose dix pour le moment, dans l'attente du prochain gouvernement pour débloquer d’autres postes. Une proposition refusée par l’UTG Santé. 
 

Reprise des négociations samedi

Les négociations s'annoncent donc longues et difficiles, elles ont été ajournées et doivent reprendre mardi prochain. A noter, que ce vendredi matin, le conseil de surveillance de l’hôpital devait se tenir, mais la séance n’a pas eu lieu. Les grévistes se défendent d’être responsables de ces perturbations.