C’est par voie de communiqué que l’ARS (l’agence régionale de santé) a décidé de s’exprimer: "Un nouveau cas de fièvre jaune est confirmé. Il s’agit d’une contamination locale survenue dans une zone forestière autour de la rivière Comté chez un patient non vacciné."
Le patient soigné à Paris
Le malade est actuellement dans un état grave. Il a été transféré dans un hôpital situé à Paris. Le patient a été contaminé dans une zone forestière autour de la rivière Comté dans l’est guyanais. En moins d’un an, c’est le deuxième patient diagnostiqué. Le dernier cas avait été signalé en août 2017. Pour l’heure, le communiqué ne précise pas si les jours du malade sont en danger, ni la nature de sa prise en charge. Seule certitude, il n’était pas vacciné.
Les moustiques tueurs
La fièvre jaune est une maladie virale. Elle a été décrite pour la première fois au milieu du 12è siècle au Mexique. Il s’agit d’un virus transmis par insecte vecteur, le virus amaril isolé par l’Institut Pasteur de Dakar en 1927. Il est transmis à l’homme par les piqûres de moustiques d’espèces spécifiques telles Aedes, sabethes, haemogogus. L’aedes est responsable des épidémies urbaines, et les autres de la circulation en forêt tropicale.
La vaccination seule arme
Le terme «jaune» fait référence à la jaunisse présentée par certains patients. Les autres symptômes sont des signes de fièvre, céphalées, nausées, vomissements et fatigue. Aujourd'hui, il existe des soins efficaces mais parfois le virus tenace, peut tuer en 7 à 10 jours.
Le seul traitement préventif est la vaccination. Depuis 1967, l’entrée en Guyane est subordonnée à la vaccination anti-fièvre jaune. Jusqu’en 2016, la durée de validité était limitée à 10 ans .Aujourd’hui la vaccination contre la fièvre jaune est valide durant toute une vie.