Cette dernière semaine du mois de septembre est importante pour les habitants de Saint-Laurent du Maroni. Le nouvel hôpital sera mis en fonction le 27 septembre avec tous les patients installés dans les services où officiera un personnel de santé formé aux dernières technologies médicales.
A Saint-Laurent du Maroni le nouvel hôpital va ouvrir ses portes le 27 septembre prochain. Les préparatifs de ce grand déménagement s'accélèrent. La semaine dernière, une opération grandeur nature de transfert des malades, la deuxième a été organisée. Une opération menée avec minutie pour détecter les failles, anticiper les incidents qui pourraient survenir le jour J.
Il faudra transférer les patients du centre ville où se trouve encore le CHOG dans le nouveau centre hospitalier situé 2 km plus loin à l'entrée de la ville au quartier des Sables blancs. Il faut penser à tout. Plusieurs semaines de préparation ont été nécessaires pour aboutir à un résultat sécurisant pour les patients. Un travail mené de concert avec les cadres de santé et un cabinet de consultants. Le nombre de convois a été augmenté pour parer à toute éventualité. Pour le directeur de l'hôpital, Jean-Mathieu Defour, la simulation de transfert s'est plutôt bien passée :
"Le temps est respecté... Toutefois, il faudra mettre plus de fauteuils roulants et plus de brancardiers".
La reportage de Guyane la 1ère
Le futur ancien hôpital André Bouron (nom d'un médecin militaire) a été mis en fonction en 1912 pour répondre aux besoins de l'administration pénitentiaire. En 1960, il est rattaché à l'hôpital de Cayenne et en 1982, l’établissement Saint-Laurentais acquiert son autonomie de gestion. Au fur et à mesure des ans, la structure hospitalière s'est agrandie d'autres bâtiments pour faire face à l'évolution démographiques et inclure de nouveaux services.
Après l'indépendance du Surinam, le CHOG acquiert de fait un véritable statut d'hôpital transfrontalier. Il couvre les besoins sanitaires, d’un bassin de population multiethnique de plus de 90 000 personnes et est le seul recours hospitalier sur le bassin du Maroni, à l’exception des centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) et couvre un territoire de 44 000 km2.
Une unité de soins intensifs et de réanimation adultes
Un centre de chimiothérapie sera ouvert en janvier 2019
Un plateau de chirurgie ambulatoire
Un plateau d’imagerie avec IRM et la mise en œuvre
de la télémédecine
Un centre d’endoscopie
Urgences : avec des filières d’accueil spécialisé que pour
la psychiatrie, la cardiolaogie, la pédiatrie et le traitement des AVC.
Il faudra transférer les patients du centre ville où se trouve encore le CHOG dans le nouveau centre hospitalier situé 2 km plus loin à l'entrée de la ville au quartier des Sables blancs. Il faut penser à tout. Plusieurs semaines de préparation ont été nécessaires pour aboutir à un résultat sécurisant pour les patients. Un travail mené de concert avec les cadres de santé et un cabinet de consultants. Le nombre de convois a été augmenté pour parer à toute éventualité. Pour le directeur de l'hôpital, Jean-Mathieu Defour, la simulation de transfert s'est plutôt bien passée :
"Le temps est respecté... Toutefois, il faudra mettre plus de fauteuils roulants et plus de brancardiers".
La reportage de Guyane la 1ère
Le CHOG un siècle d'histoire
Le futur ancien hôpital André Bouron (nom d'un médecin militaire) a été mis en fonction en 1912 pour répondre aux besoins de l'administration pénitentiaire. En 1960, il est rattaché à l'hôpital de Cayenne et en 1982, l’établissement Saint-Laurentais acquiert son autonomie de gestion. Au fur et à mesure des ans, la structure hospitalière s'est agrandie d'autres bâtiments pour faire face à l'évolution démographiques et inclure de nouveaux services.Après l'indépendance du Surinam, le CHOG acquiert de fait un véritable statut d'hôpital transfrontalier. Il couvre les besoins sanitaires, d’un bassin de population multiethnique de plus de 90 000 personnes et est le seul recours hospitalier sur le bassin du Maroni, à l’exception des centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) et couvre un territoire de 44 000 km2.
Un hôpital construit autour de 4 pôles
Il a fallu 5 ans pour faire sortir de terre ce nouveau centre hospitalier de 24 000 m2. Pour cela ont été investis 140 000 millions d'euros.
Ce fleuron technologique de la Guyane s'articule autour de 4 pôles :
- Pôle femme -mère-enfant de premier plan
- Pôle médico technique
- Pôle santé mentale
- Pôle médecine et chirurgie
A terme l'hôpital des Sables-Blancs aura une capacité d'accueil de 361 lits contre 219 actuellement. Il emploie environ 850 salariés mais le nombre varie dans l'année.
Les nouvelles activités médicales proposées au CHOG
Un centre d’hémodialyse de 16 postes dont l'ouverture est prévue en janvier 2019Une unité de soins intensifs et de réanimation adultes
Un centre de chimiothérapie sera ouvert en janvier 2019
Un plateau de chirurgie ambulatoire
Un plateau d’imagerie avec IRM et la mise en œuvre
de la télémédecine
Un centre d’endoscopie
Urgences : avec des filières d’accueil spécialisé que pour
la psychiatrie, la cardiolaogie, la pédiatrie et le traitement des AVC.