Une nouvelle centrale électrique en 2023

de g à dr, au centre, A Soares Dos Reis, R Alexandre et P Faure.
Réunion d'installation du Comité Local de Concertation du projet de la future centrale électrique du Larivot. Il s'agissait pour les participants de lancer la première phase du projet de la future centrale thermique. Le coût est estimé à 500 millions d'euros. Les travaux s'achèveront en 2023. 
La future centrale électrique sera construite à partir du deuxième semestre 2023 sur une parcelle de terre de 120 hectares entre la nationale et le quartier du Larivot. Cette nouvelle structure remplacera l'actuelle unité de Dégrad des Cannes. Actuellement, cette dernière fournit 40% de l'électricité nécessaire à la Guyane. Le reste, 50 %, est assuré par le barrage de Petit-Saut. La centrale de Dégrad des Cannes, ouverte en 1983 est devenue obsolète.
Rodolphe Alexandre, président de la Collectivité territoriale affirme :

"Il était important que ce projet soit mis en place pour 2023. Il s'agit de mettre en perspective la consommation électrique dont a besoin la Guyane pour les dix prochaines années"


Une puissance de 120MW


La future centrale est une structure de production hybride, d'une puissance de 120MW, couplée d'une unité photovoltaïque de 10MW. Cette décision a été actée dans la Programmation Pluriannuelle de l'Energie ( le PPE), émanation de la loi de transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015. La Collectivité territoriale et l'Etat sont tous deux partenaires.

Patrick Faure préfet de Guyane confirme :

"L'Etat est là pour prévoir le développement de demain. Il s'agit d'aller plus loin pour assurer l'énergie pour tous"


Les grands travaux 


Fonctionnant au fuel domestique et au gaz, cette centrale sera le premier maillon d'une longue chaîne de réalisations en matière énergétique. Quatre lots composeront ce projet, les deux centrales ( thermique et photovoltaïque) et deux oléoducs transportant le fuel et le gaz.
Augusto Soares Dos reis, directeur EDF précise :

"Il y a d'autres projets plus immédiats. D'autres unités centrales sont prévues dans les années qui viennent."


Une centrale, sept moteurs pour une division par dix des émissions de soufre et de poussière et une diminution de 15% des émissions de CO2. Les travaux devraient coûter 500 millions d'euros. Les retombées économiques de ce futur grand chantier sont estimées à 100 millions d'euros.Les appels d'offre se finiront en 2019.
Le reportage de Guyane la1ère :