Les avocats du barreau de Guyane réunis ce matin devant le tribunal de Grande instance de Cayenne, ils s'associent ainsi au mouvement national. Depuis plusieurs mois dans toute la France les avocats sont vent debout contre le projet de réforme de la justice du gouvernement.
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Le projet de réforme de la justice du gouvernement est contesté depuis des moi. Les avocats estiment que ce projet éloigne le justiciable du juge. Dans l'hexagone comme à Cayenne, le fonctionnement des tribunaux est perturbé aujourd'hui.
Les avocats ont redéployé la banderole qui mentionne leur refus de la réforme de la justice préconiséee par le gouvernement.
Pourtant des avancées sont à signaler dans le projet de loi mais certaines dispositions dont le retrait est demandé font toujours l’objet de désaccord avec la tutelle comme par exemple le délais pour déposer plainte avec constitution de partie civile qui passe de 3 à 6 mois.
Les avocats entendent poursuivre la mobilisation tout en demandant la suspension du débat et l’inscription du projet dans le grand débat national pour permettre à tous les acteurs de la justice ainsi que les justiciables de s’exprimer
Le reportage de Guyane la 1ère
Les avocats ont redéployé la banderole qui mentionne leur refus de la réforme de la justice préconiséee par le gouvernement.
Pourtant des avancées sont à signaler dans le projet de loi mais certaines dispositions dont le retrait est demandé font toujours l’objet de désaccord avec la tutelle comme par exemple le délais pour déposer plainte avec constitution de partie civile qui passe de 3 à 6 mois.
Dans la mobilisation les juges sont peu ou pas visibles. Emmanuelle Wattraint, magistrate a tenu à être présente au côté de l’intersyndicale."C'est préjudiciable au justiciable car l'attente d'une décision de justice quelqu'elle soit est stressante. Cest une mesure idnamissible et nous dénonçons également le déséqilibre des pouvoirs qui est créé car dans la phase d'enquête, on limite de plus en plus l'intervention de l'avocat. Notamment dans les investigations des enquêtes préliminaires. Nous dénonçons tout cela." Précise le bâtonnier Georges Boucher.
Une intersyndicale constituée également de représentants de greffiers mais aussi des personnels de la protection judiciaire de la jeunesse dénonce le volet répressif du projet de loi concernant la justice des mineurs." Ce qui est annoncé comme des avancées par le Gouvernement n'en sont pas du tout. Ce sont plutôt des régessions."
Les avocats entendent poursuivre la mobilisation tout en demandant la suspension du débat et l’inscription du projet dans le grand débat national pour permettre à tous les acteurs de la justice ainsi que les justiciables de s’exprimer
Le reportage de Guyane la 1ère