Selon le dernier rapport du PAG, le parc amazonien de Guyane connaît une recrudescence sans précèdent du nombre de sites d'orpaillages clandestins. Les premiers habitants de cette zone touchés par la pollution engendrée sont les Wayanas.
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Au sud de la Guyane, sur les rives du Maroni, fleuve frontière entre la Guyane et le Surinam, Maripa-Soula et le pays amérindien sont victimes depuis des années de l'orpaillage clandestin.
Selon le dernier rapport du PAG, le parc amazonien de Guyane connaît une recrudescence sans précédent du nombre de sites d'orpaillage clandestins . Les chiffres font frémir: une augmentation de 78% des sites aurifères illégaux sur le territoire du parc.
En pays Wayana, sur le haut Maroni , les convois de 4 à 5 pirogues, remplies de fûts de carburant, de matériel et de vivres sont de plus en plus fréquents.
Les garimperos travaillent essentiellement en territoire Guyanais mais leurs bases arrières (chargées du stockage du carburant et des vivres) situées, il y a encore quelques mois, en face de Maripa-Soula sont maintenant en plein cœur des territoires amérindiens à quelques minutes en pirogue des villages Wayanas. Le tout dernier commerçant chinois à s'être installé est placé devant le village de Twenké, juste en face de la demeure du Gran Man Aïmapoti, le chef coutumier de la communauté.
L'orpaillage clandestin s'organise désormais de plus en plus avec la complicité de quelques amérindiens. Certaines familles d'Antecume-Pata en ont fait leurs business, aidant les garimperos à franchir les Sauts pour atteindre les sites d'orpaillage les plus reculés.
L'explosion des activités liées à l'orpaillage sur le haut Maroni a pris une telle ampleur qu'aujourd'hui les décharges à ciel ouvert le long du fleuve se multiplient . La forêt et les fleuves crachent les résidus des garimperos.
Le tout dernier commerçant chinois à s'être installé est situé devant le village de Twenké sur la rive Surinamaise, juste en face de la demeure du Gran Man Aimapoti, le chef coutumier des Wayanas. Les commerçants chinois l'ont bien compris: le Surinam en proie à une crise économique majeure ayant vendu une partie de son territoire du haut Maroni à des multinationales aurifères, le business est là.
La voie semble désormais ouverte en pays amérindien pour une industrialisation à grande échelle de l'or du haut Maroni .
La Guyane et la France regardant de l'autre coté de la rive un désastre annoncé.
Une augmentation phénoménale des sites illégaux
Selon le dernier rapport du PAG, le parc amazonien de Guyane connaît une recrudescence sans précédent du nombre de sites d'orpaillage clandestins . Les chiffres font frémir: une augmentation de 78% des sites aurifères illégaux sur le territoire du parc.En pays Wayana, sur le haut Maroni , les convois de 4 à 5 pirogues, remplies de fûts de carburant, de matériel et de vivres sont de plus en plus fréquents.
Les garimperos travaillent essentiellement en territoire Guyanais mais leurs bases arrières (chargées du stockage du carburant et des vivres) situées, il y a encore quelques mois, en face de Maripa-Soula sont maintenant en plein cœur des territoires amérindiens à quelques minutes en pirogue des villages Wayanas. Le tout dernier commerçant chinois à s'être installé est placé devant le village de Twenké, juste en face de la demeure du Gran Man Aïmapoti, le chef coutumier de la communauté.
L'orpaillage clandestin s'organise désormais de plus en plus avec la complicité de quelques amérindiens. Certaines familles d'Antecume-Pata en ont fait leurs business, aidant les garimperos à franchir les Sauts pour atteindre les sites d'orpaillage les plus reculés.
Une inquiétante prolifération des commerces chinois sur la rive surinamaise
Mais un autre danger menace aujourd'hui les populations amérindiennes du Haut Maroni. Le Surinam en proie à une crise économique majeure a vendu des terres situées en face des villages Wayanas à de grandes compagnies aurifères. D'ores et déjà de nombreux commerçants chinois du Surinam ont compris l'intérêt de s'installer sur la rive Surinamaise avec aujourd'hui ces clients amérindiens de l'autre côté de la rive et les garimperos. Demain, s'ajouteront les travailleurs de la mine d'or industrielle et légale côté Surinam.
La multiplication des décharges à ciel ouvert
L'explosion des activités liées à l'orpaillage sur le haut Maroni a pris une telle ampleur qu'aujourd'hui les décharges à ciel ouvert le long du fleuve se multiplient . La forêt et les fleuves crachent les résidus des garimperos.Les Wayanas directement menacés par ces activités
Aprés des années d'orpaillage clandestin, les Wayanas vivent une nouvelle menace : l'implantation d'une mine d'or à ciel ouvert en amont de leurs villages. Une nouvelle ruée vers l"or en Guyane menace les territoires Wayanas.Le tout dernier commerçant chinois à s'être installé est situé devant le village de Twenké sur la rive Surinamaise, juste en face de la demeure du Gran Man Aimapoti, le chef coutumier des Wayanas. Les commerçants chinois l'ont bien compris: le Surinam en proie à une crise économique majeure ayant vendu une partie de son territoire du haut Maroni à des multinationales aurifères, le business est là.
La voie semble désormais ouverte en pays amérindien pour une industrialisation à grande échelle de l'or du haut Maroni .
La Guyane et la France regardant de l'autre coté de la rive un désastre annoncé.