O Mayouri : "A la recherche de l'Amazone oubliée", de Laure Garancher, le récit en bande dessinée, d'une aventure archéologique au cœur de la forêt

A la recherche de l'Amazonie oubliée
« A la recherche de l’Amazonie oubliée » de Laure Garancher, paru aux éditions Delcourt est la BD la plus vendue du moment. L’auteure dessinatrice renommée, a accompagné une équipe d’archéologues sur le terrain. Elle en a fait une bande dessinée…
A la recherche de l'Amazonie oubliée

La forêt amazonienne renferme bien des mystères. De tous temps, les archéologues sont venus sonder le sol à la recherche de trésors perdus. Aujourd’hui avec l’évolution des techniques, retrouver des vestiges est plus aisé. C’est le cas avec le LIDAR, un système de radar qui permet de découvrir les reliefs cachés sous l’épaisse végétation.

En Guyane, cette technique a permis d’identifier notamment les montagnes couronnées. Ce sont de aménagements amérindiens sur et autour de collines, formant un cercle. Une découverte scientifique majeure, révélant la présence de traces humaines.

Projet Long Time

A la recherche de l'Amazonie oubliée

Ce constat a permis la naissance du  projet Long Time. Des scientifiques ont effectué des recherches sur deux montagnes couronnées situées non loin de la station des Nouragues. Ils ont pu retrouver un secteur habité il y a 1 300 ans et entre 4 et 600 ans.

C’est cette aventure qui est racontée en dessins avec beaucoup d’humour par Laure Garancher. Le récit de leurs recherches en pleine forêt amazonienne. Un périple dessiné avec finesse et élégance, une mine de renseignement et d’informations. Ce récit foisonnant et passionnant montre la forêt amazonienne dans toute sa grandeur et sa majesté. Il s’adresse au grand public.

Le mystère d'une vie

A la recherche de l'Amazonie oubliée

L’auteur s’attache aussi à faire un point sur les résultats des dernières recherches scientifiques. Ces recherches démontrent que la forêt amazonienne grande comme 10 fois la France, a été autrefois peuplée par des millions de personnes.  Les archéologues ont mis au jour des traces d’agglomération, des réseaux denses de routes et de canaux, des traces également d’activités agricoles et durables.

L’Amazonie comprendrait 390 milliards d’arbres répartis en 16 000 espèces différentes. Une végétation qui selon les experts n’aurait pas pu se développer sans la main de l’homme.