"Carnaval Guyanais, traversée littéraire" de Monique Blérald aux éditions Nestor renoue avec les fondamentaux. Cette période à part, ce temps suspendu, a toujours inspiré les auteurs guyanais. Monique Blérald, les a réunis. Cet ouvrage, offre un voyage au fil du temps et réconcilie avec la spontanéité désintéressée du carnaval d’antan.
Monique Blerald, universitaire, chercheuse, a donc écrit une anthologie des plus beaux textes de la littérature guyanaise sur le carnaval. Elle propose une rêverie poétique et analytique du patrimoine carnavalesque. Les textes recueillis traduisent mille situations, ressentis, émotions retranscrits par près de 50 auteurs.
Ferveur poétique
Ces écrivains ou essayistes passés ou présents expriment la même ferveur poétique, pour un carnaval traditionnel et bon enfant. Nouvelles, poèmes, essais, romans, le carnaval se revêt de mille mots. L’auteur pour qui « Le Carnaval se vit et ne s’explique pas » présente des textes divers, connus, moins connus, inédits…Son objectif avoué est "de cerner l’imaginaire carnavalesque, matières premières des festivités".
Des écrivains inspirés
Les textes commentés, analysés illustrent le propos de Monique Blérald, qui depuis des années se bat pour la préservation du carnaval Guyanais.
Un chapitre est d’ailleurs dédié à la célèbre salle de bal Nana, aux bals paré masqués et à l’origine du touloulous. Espace théâtral, lieu de rêverie et d’exaltation, rencontre fatale, jeu de l’illusion ou de séduction, les écrivains sont dithyrambiques et particulièrement inspirés.
Cette traversée littéraire, finalement conte un carnaval codifié certes, mais synonyme de liberté et d’improvisation, où tout est mystère, nuance et suggestion.