Dans "Les gens de l’or mémoire des orpailleurs créoles du Maroni," Michèle Baj Strobel ethnologue fait le récit réaliste de trois ans de vie à Maripasoula, avec son époux et ses enfants dans les années 80. Maripasoula, est accessible uniquement en avion ou en pirogue.
Elle raconte ses rencontres avec les descendants des chercheurs d’or d’origine Saint- Lucienne. Ils la captivent car différents des autres communautés qui peuplent Maripasoula. Elle se rapproche d’eux et entend leurs histoires. De Sainte-Lucie à Maripasoula, en quête de l’Eldorado.
De la poésie et des gens
L’auteur narre avec beaucoup de poésie, l’histoire de ces chercheurs d’or : des hommes mais aussi des femmes, encore vivants aujourd’hui. Certains sont partis, d’autres et leurs descendants sont restés sur le Haut Maroni. Elle fait revivre 100 ans d’histoire de ces migrants caribéens qui ont laissé un héritage culturel. C’est en quelque sorte un journal de voyage…
Un récit nourri par des contes, des histoires, des chansons, la langue créole si chantante, langage universel à Maripasoula, est omniprésente. Il relate le mode de vie, les traditions, les relations sociales de ces chercheurs d’or antillais. Michèle-Baj Strobel a remporté le Prix du livre d’histoire des Outre-mer 2020 avec ce livre.