Octobre rose : Le témoignage poignant de Valérie Castor ancienne athlète de haut niveau atteinte d'un cancer du sein à l'âge de 31 ans

Moins de 10% des cancers du sein surviennent avant 40 ans. Près d'une femme sur 9 sera concernée au cours de sa vie, le risque augmentant avec l'âge. Avec environ 54 062 nouvelles personnes touchées chaque année, le cancer du sein est le plus répandu des cancers féminins.
 
Près d'une femme sur 9 sera concernée au cours de sa vie, le risque augmentant avec l'âge. Moins de 10% des cancers du sein surviennent avant 40 ans.  Avec environ 54 062 nouvelles personnes touchées chaque année, le cancer du sein est le plus répandu des cancers féminins. 
Valérie Castor est en rémission depuis 11 ans. Aujourd'hui mère d'un garçon de 13 ans, elle accepte d'en parler depuis 2017 pour soutenir celles qui traversent cette épreuve qu'elle considère précieuse dans son parcours de vie.
Chez elle le cancer du sein est arrivé le jour de ses 31 ans. Cela n'a pas été un frein pour cette sportive dans l'âme, dont le record de France du 4x100m cadettes est toujours d'actualité.


Malade à 31 ans 

Quand la maladie survient, elle s'accompagne presque toujours d'un climat de peur, laissant planer le spectre d'une fin de vie proche...Pour Valérie Castor, Le cancer du sein est surtout tombé trop tôt, à l'aube de ses 31 ans, elle apprend la nouvelle en 2008.

"J'ai 31 ans, je suis une maman d’un garçon de 1 an et le diagnostic tombe, c’est très grave. L’annonce est un coup de massue. Je vois sur les visages que la fin du monde est proche. J’ai pris deux jours pour réfléchir. Je me suis dit soit tu te bats, soit tu baisses les bras, j’ai regardé mon compagnon et mon fils et je me suis dit que j’allais me battre "


Un traitement de choc

Le combat elle le mènera entourée de ses proches, pour traverser chaque étape du processus de soins sans renoncer à sa carrière de fonctionnaire au ministère de la Jeunesse et des Sports. Une force nécessaire pour affronter les bouleversements.

" J’ai eu une ablation mammaire, une chimiothérapie durant deux ans. J’ai dû partir souvent à l’hopital. J’ai eu la chance d’avoir ma mère durant la radiothérapie et ensuite l’hormonothérapie, un traitement hormonal qui a duré cinq ans."


L'importance des proches 

Dans son parcours Valérie peut donc compter sur ses proches, mais aussi sur un caractère forgé dans son passé d’athlète internationale
Solange et Jean Paul Castor ont accompagné leur fille et célèbrent son courage : 
Jean-Paul Castor son père ému :

« Valérie est une battante. Nous avons eu très peur. C’est une championne. Son mental lui a permis de vaincre la maladie ».

Solange Castor sa mère protectrice :

« J’ai été toujours à côté d’elle. Cela a été très difficile. Je compte sur sa force ».


Aujourd'hui directrice de l'Institut de Formation et d’Accès au Sport de haut niveau, Valérie Castor compte créer une association de soutien aux femmes atteintes de cancer dans les zones isolées de la Guyane...Comme un fruit de cette leçon de vie.