L' Office national de la chasse et de la faune sauvage enquête sur la disparition de chèvres : il est sur la piste d'un jaguar

Depuis 6 mois un éleveur de caprins voit ses chèvres disparaître une à une. Il pense que c'est un jaguar. Aussi a -t-il fait appel à une cellule pas comme les autres, la cellule de l'ONCFS. Ses fins limiers mènent l'enquête sur l'exploitation située à Tonnégrande. 
Elles ne sont plus que sept. Sept chèvres réfugiées dans l'enclos d'une exploitation agricole située à Tonnégrande. Il y a six mois, elles étaient une vingtaine. Le propriétaire a fait appel à la cellule technique de l'ONCFS l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, pour tenter de comprendre les causes de ces disparitions.
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Les attaques augmentent 

Cette cellule est conduite par Rachel et Laeticia qui visitent les exploitations afin d'enquêter sur ce phénomène. Depuis une dizaine d'années, les attaques de jaguars augmentent en Guyane.
Rachel Berzins ingénieur à l'ONCFS explique : 

"La population augmente  et grignote sur les périmètres du jaguar. C'est souvent aux alentours de son l'habitat originel situé à proximité des habitations, que le jaguars se trouve. Il va alors  s'attaquer à des animaux domestiques Pour lui, c'est une solution de facilité."


Pièges photographiques

Pour enquêter, elles installent sur l'exploitation des pièges photographiques, qui sont sensés révéler les origines de la disparition des chèvres. 
Laeticia Proux aide technique ONCFS précise :

"On met en route le piège photo. Cela fonctionne au mouvement et à la chaleur et nous permet de savoir quels sont les animaux qui viennent décimer les bêtes".


Les résultats seront connus dans quelques semaines. D'ici là, le propriétaire des chèvres va enfermer ses bêtes afin de les protéger. Le jaguar est le plus grand carnivore terrestre du continent sud américain. Il reste une espèce protégée.
Le reportage de Guyane la 1ère :