Oiapoque : le meurtrier présumé d'Edwin Martin un jeune guyanais de 26 ans interpellé à Oiapoque, ville frontière avec le Brésil

Edwin Martin a été tué d’un coup de couteau, vendredi 11 janvier, dans le centre d’Oiapoque. Clebson César Nascimento Costa, identifié comme le principal suspect du meurtre a été arrêté samedi 12 janvier par la police civile de la municipalité Brésilienne.
 

Le suspect interpellé 24H après le drame

Poignardé pour un téléphone portable. Un smartphone Samsung S9 précisément. Edwin Martin, le jeune guyanais de 26 ans d’origine Amérindienne, mari de l’adjointe au maire de Camopi, a été assassiné vendredi 11 janvier, aux premières lueurs de l’aube, près de la foire aux cigarettes au centre d’Oiapoque. Dés le lendemain, la police a appréhendé le principal suspect, Clebson César Nascimento Costa, un homme déjà bien connu des services de police Brésiliens.

Connu des services de police

Pour la police civile de la municipalité Brésilienne, il s’agit clairement d’un vol qui a mal tourné.  "Grâce au témoignage du cousin de la victime, présent lors de l’altercation, nous  nous sommes rendus chez le principal suspect. Nous avons essayé de le voir mais nous avons découvert qu'il n'était déjà plus là. Nous n’avons pas réussi à l’arrêter en flagrant délit. Par crainte d’une fuite à l’étranger, nous avons donc demandé le mandat d'arrêt. Le suspect s'est finalement présenté de lui même au commissariat avec son avocat samedi 12 janvier ", précise l'agent de police civile, Attila Rodrigues.
"Clebson César Nascimento Costa est déjà poursuivi  pour des crimes comme le vol qualifié, l'extorsion de fonds, le viol, entre autres. Il s'est réservé le droit de ne parler que devant le tribunal ", a ajouté Attila Rodrigues.

Paulinho arrêté

Par ailleurs, un des plus importants trafiquant de drogue d’Oiapoque  a été arrêté mardi 15 janvier à  Oiapoque lors d’une opération de la police civile Brésilienne. Paulo Vilhena dos Santos Costa, dit le «Paulinho » était activement recherché par la police civile. Un mandat d'arrêt avait été lancé contre lui pour trafic de drogue.
Pour éviter d'être interpellé, Paulo Vilhena se réfugie toujours à Cayenne où il approvisionne aussi le trafic local. Après son interrogatoire, il a été transféré au pénitencier de Macapá, dans l’attente de son jugement.
Sources : Diario do Amapa et Globo/Rede Amazonica