Franck Phan, Inspecteur du service de Police de l’Environnement de l’Office Français de la Biodiversité
«On a récupéré un filet d’une centaine de mètres de long. Il était posé visiblement il y a déjà un certain temps. Il y avait plein de poissons pourris dedans. Mais cette fois ci nous avons eu de la chance. Il n’y avait pas au moins de tortues marines. Cela arrive assez régulièrement quand retirant des filets de pêches illégaux posés comme cal sur le littoral, Il ya des tortues marines qui sont empêtrées des jeune tortues vertes ou des tortues olivâtres adultes, cela arrive.»
Des tortues mais parfois des mammifères marins parmi les victimes collatérales. Pourtant, la pêche au filet n’est pas interdite en bord de mer. Il faut seulement respecter quelques règles. Christophe Vincent, Inspecteur du service de Police de l’Environnement de l’Office Français de la Biodiversité
« Le filet est en infraction à partir du moment où il n’est pas marqué, où il dépasse une certaine longueur. Pour les filets de plaisance, il faudrait que la personne qui dépose le filet ait son filet immatriculé avec la même immatriculation que son bateau et ensuite qu’il ne dépasse pas 50 mètres avec deux mètres de tendron »
La plupart du temps, les propriétaires ne sont pas identifiés et donc ne sont pas verbalisés. Pour un filet sauvage, le contrevenant risque une amende de 22 500 euros et même une peine de prison. Le matériel quant à lui est intégralement saisi. Un délit courant en mer mais pas seulement.
Philippe Florentine , Inspecteur du service de Police de l’Environnement de l’Office Français de la Biodiversité
« Mais nous avons aussi des actions en milieu fluvial ; il faut savoir qu’il y a aussi des filets présents dans les cours d’eau. » Chaque année, une trentaine de filets sont ainsi saisis par les hommes de la Police de l’Environnement.