A quelques jours du pic de l’épidémie, le plan blanc a été déclenché samedi. L’inquiétude, grandit dans le milieu médical. Au Centre hospitalier de l'Ouest, le personnel se sent délaissé car les moyens médicaux arrivent bien après les hôpitaux du littoral.
Vanessa Etienne/MCT •
A quelques jours du pic de l’épidémie, le plan blanc a été déclenché samedi. L’inquiétude, grandit dans le milieu médical. Au Centre hospitalier de l'Ouest, le personnel se sent délaissé car les moyens médicaux arrivent bien après les hôpitaux du littoral. Le manque de personnel est criant.
"Pour le moment nous sommes en train d'équiper d'autres salles. Nous avons beaucoup de patients et nous avons commencé à les transférer vers d'autres salles."
Lehida Andi Ibrahim médecin anesthésiste réanimation, responsable du service de réanimation COVID
"Nous avons fait de nombreux changements d'organisation en redéployant le personnel, nous avons reçu des renforts de la réserve sanitaire et fait des recrutements externes mais ce n'est pas suffisant".
"Nous avons un grand problème de place nous avons beaucoup de patients qui arrivent, nous avons un problème de personnels en redéployant les soignants au service Covid, cela empêche les catastrophes sur le territoire."
Docteur Crépin Kezza médecin chef des urgences du CHOG, directeur médical de la cellule de crise au CHOG.
Des renforts et des moyens médicaux qui arriveront prochainement sur le territoire. "Ils seront déployés, en dernier, dans l’ouest, après les hôpitaux du littoral", soupire le personnel médical du CHOG. Le reportage de Vanessa Etienne et Pierre Tréfoux :