Une situation pesante pour les habitants de la commune mais surtout pour les pêcheurs.
La pêche plus qu’un mode de vie est un moyen de subsistance pour le village.
Nous on est bien ici. Ce n'est pas nous qui amenons le virus, c'est eux de l'extérieur et c'est très embêtant... Malgré le confinement, le week-end, ils sont nombreux sur la plage...
La nécessité de pêcher pour s'auto alimenter
Yves est pêcheur. Lui aussi, ne respecte pas l’arrêté et ne s’en cache pas. Il n’a pas le choix. Ici la pêche, c’est une tradition mais surtout un moyen de subsistance :Cela nous pose vraiment un problème. C'est que il faut s'auto alimenter... On voudrait vraiment qu'il y ait un truc spécial pour nous pour notre existence de tous les jours. Un système aménagé avec des consignes autrement que dans les autres villes
Une situation qui bouleverse les habitudes des villageois dans leur quotidien comme le fait remarquer Daniel William, chef du village d'Awala-Yalimapo :
C'est plus grave pour nous. Nous ne pouvons pas aller pêcher, ni recevoir nos compatriotes du Surinam ni être reçus. Cela nous handicape. Ici Yalimapo c'est une zone touristique, les gens viennent et ne respectent pas l'interdiction...
Un non respect global du grand public
Une plage ou les visiteurs organisent des rassemblements le week end, sans aucun respect des gestes barrières.La municipalité assiste impuissante au non-respect du confinement et de l’arrêté préfectoral interdisant l’accès à la plage.
Félix Tiouka adjoint au maire :
L’arrêté préfectoral se terminera à la fin du mois d’octobre, au même moment que l’état d’urgence.Notre souci c'est d'une part le non respect de l'interdiction d'aller à la plage et la mauvaise gestion du site qui nécessite une véritable information du grand public pour qu'il respecte les mesures barrières à cet endroit précis.
Les villageois, retrouveront, alors, peut-être, leur quiétude…