Saint-Laurent : un accord de coopération conclu entre la France et le Suriname

Une rencontre s'est déroulée ce 4 septembre à Saint-Laurent Laurent-du-Maroni, de 11h à 13h. Le préfet Marc Del Grande a reçu, une délégation de plusieurs ministres du Suriname. Cela concernait la gestion commune de la frontière France–Suriname en période Covid, mais aussi pour l’après Covid.
 
La lutte contre la propagation du virus Covid-9 sur le fleuve Maroni doit continuer. Face au préfet de Guyane, les 5 ministres du Surinam du nouveau gouvernement.
Le préfet Marc Del Grande avec à ses côtés le ministre Ramdin
Ils ont  plusieurs objectifs communs sur la table :
  • La gestion de la frontière entre Albina et Saint-Laurent, mais aussi tout le long du fleuve.
  • La sécurisation de la population de part et d’autre des rives.
  • La lutte contre l’immigration illégale. 

C'est une meilleure organisation de la frontière avec des patrouilles conjointes des points de liaison, un corridor, un couloir de navigation qui va être discuté avec les autorités surinamaises, cela n'avait jamais été fait. L'idée est partagée ...

 Marc Del Grande, préfet de Guyane

 

Une volonté surinamaise d'éradiquer l'orpaillage illégal

Les autorités du Surinam, sont satisfaites de ces mesures qui réglementent la circulation tout en formalisant une relation de confiance avec la France pour les deux côtés du fleuve Maroni. 
Le gouvernement surinamais a affirmé sa volonté de supprimer les barges d’orpaillage en ne renouvelant pas les autorisations.
L’idée à terme c’est qu’il y en ait plus.

... Nous sommes en train de régulariser les petites unités au Suriname afin d'éradiquer définitivement l'orpaillage illégal car nous souhaitons par dessus tout supprimer l'utilisation du mercure...

Albert Ramdin, ministre des affaires étrangères du Surinam


Des accords sur les différents point de mesure de sécurité contre le Covid-19, mais également pour l’amélioration de la coopération judiciaire entre les 2 pays ont été signés. Mais aucun risque ne sera pris par la France, car la stabilisation de l’épidémie commence à peine en Guyane.
Les frontières restent fermées.

La population guyanaise a réussi a cassé l'épidémie, maîtrisée grâce à des efforts de longue durée qui ont été difficiles, les mesures de freinage sont sévères. On ne va pas  casser cela en rouvrant la frontière trop tôt y compris d'ailleurs pour les élèves...

Marc Del Grande, préfet de Guyane


Une autre réunion est prévue à la fin du mois de septembre entre les deux délégations pour examiner une éventuelle possibilité de réouverture des frontières.