Depuis le confinement du 16 mars, les artisans pêcheurs et revendeurs ont du mal à écouler leurs poissons . Les acheteurs se font rares au Marché d’intérêt régional même un vendredi, jour traditionnel de poisson. Il n'y pas de vente. Une perte sèche pour les pêcheurs en plein désarroi.
•
Depuis le confinement, le marché aux poissons fonctionne le mercredi, vendredi et samedi seulement au lieu des 5 jours habituels par semaine. Sur les 11 boxes, 4 sont déjà fermées à cause de la baisse d'activités criante.
Les artisans pêcheurs et revendeurs sont en grande difficulté pour payer leurs charges. Les chiffres d’affaires se sont écroulés en quelques semaines seulement.
Daniel Sourdine artisan pêcheur vendeur :
René Achille, artisan revendeur n'a jamais connu des temps aussi difficiles dans cette profession : ... c'est dur, il faut que ça s'arrête... cela fait très longtemps que je fais ce métier et c'est la 1ère fois que je n'ai pas de rentrées, je ne veux même pas parler...
Les restaurants et les hôtels sont fermés, les grandes surfaces réduisent leurs commandes, seuls quelques particuliers déambulent encore dans le hall du marché d’intérêt régional au vieux port de Cayenne.
En trois heures de tournage, une dizaine de personnes seulement ont acheté quelques kilos de poissons.
Après trois jours d'exposition dans de la glace que les tenanciers doivent aussi acheter, tous ces vivaneaux, acoupas, atipas, loubines, parassis et les autres bons poissons de Guyane en abondance sur les étals ne seront plus consommables et seront détruits. Une perte colossale pour ces petits artisans déjà fragilisés par une situation économique et sanitaire, très difficile.
Les artisans pêcheurs et revendeurs sont en grande difficulté pour payer leurs charges. Les chiffres d’affaires se sont écroulés en quelques semaines seulement.
Daniel Sourdine artisan pêcheur vendeur :
... je n'ai rien vendu depuis 2h, j'ai 10 salariés à payer. Je ne sais pas comment faire. C'est vraiment difficile, le chiffre d'affaire a baissé de 80%....
René Achille, artisan revendeur n'a jamais connu des temps aussi difficiles dans cette profession : ... c'est dur, il faut que ça s'arrête... cela fait très longtemps que je fais ce métier et c'est la 1ère fois que je n'ai pas de rentrées, je ne veux même pas parler...
Plus de clients et plus de de commandes des restaurateurs
Les restaurants et les hôtels sont fermés, les grandes surfaces réduisent leurs commandes, seuls quelques particuliers déambulent encore dans le hall du marché d’intérêt régional au vieux port de Cayenne.En trois heures de tournage, une dizaine de personnes seulement ont acheté quelques kilos de poissons.
Après trois jours d'exposition dans de la glace que les tenanciers doivent aussi acheter, tous ces vivaneaux, acoupas, atipas, loubines, parassis et les autres bons poissons de Guyane en abondance sur les étals ne seront plus consommables et seront détruits. Une perte colossale pour ces petits artisans déjà fragilisés par une situation économique et sanitaire, très difficile.