Au total : 37 tonnes de poissons, 209 kilogrammes de vessies natatoires et 76 kilomètres de filets ont été saisis.
Cette fois-ci, il n'y a pas eu d'opposition ce qui n'a pas amené de déroutement de bâtiment et donc l'action a été portée sur un maximum de traitement des embarcations qui étaient en mer...
Lorsque les marins ne coopèrent pas, c’est alors la justice qui entre en jeu. En septembre dernier par exemple, le capitaine d’un navire et le reste de l’équipage jugés violents par les militaires ont été trainés en justice indique Samuel Finielz, Procureur de la République :
Ils ont été déférés au parquet en comparution immédiate condamnés à des peines allant jusqu'à 18 mois d'emprisonnement, un bateau d'une valeur de plus de 50 000 euros a été saisi à cette époque et l'année dernière ce sont plus de 10 marins qui ont été déférés pour cela...
Reprise des contrôles
Les contrôles pour lutter contre la pêche illégale avaient diminué entre le mois de janvier et octobre. Les causes ? La crise sanitaire et 3 bateaux en révision ou en arrêt pour incident technique. Depuis, la situation a changé précise Daniel FermonDirecteur Général de la Sécurité, de la Réglementation et des Contrôles :
Nous sommes aujourd'hui dans une période où la reprise d'activité, des contrôles et des opérations d'envergure est possible et c'est ce qui a été fait pendant une durée d'une vingtaine de jours...
Cette prise impressionnante de plusieurs tonnes de poissons peut s’expliquer par la baisse notable des contrôles maritimes au cours de la période Covid.
Il faut dire aussi, que chaque tir au Centre Spatial de Guyane mobilise 2 bateaux pendant 48h pour chaque lancement. Un dispositif reconduit à chaque report.