Comment lutter contre le trafic de stupéfiants en provenance de Guyane ? Le Sénat s’interroge et lance une mission commune d’information.
La Guyane est devenue une importante zone de transit de la drogue vers la France et vers l’Europe, représentant près de 30 % des entrées de cocaïne dans l’Hexagone rappelle le communiqué de presse du sénat.
Les chiffres des saisies de drogues l’an dernier en Guyane l’attestent également : 1,3 tonne de cocaïne saisie en 2019 sur le territoire Guyanais. Ce trafic repose sur l’utilisation de « mules » transportant la drogue par avion, dans leur corps ou dans leurs bagages. L’attractivité de ce trafic révèle en creux les difficultés d’emploi et le manque de perspectives économiques dans un territoire en forte croissance démographique.
Selon les estimations datées de 2016 de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), près de 30% du marché français - évalué entre 25 et 30 tonnes - proviendraient de la Guyane. Face à cette situation, tous les élus guyanais ont alerté le gouvernement sur l’explosion de ce trafic de drogue entre Cayenne et Paris.
Pour répondre à ce phénomène, l’état a engagé, le 27 mars 2019, un plan d’action interministériel reconduit par le plan anti-drogue présenté en septembre dernier par le Ministre de l’Intérieur.
Le sénateur de Guyane Antoine KARAM précise :
Dés la semaine prochaine, les auditions débutent. Les parlementaires vont rencontrer le Préfet de Guyane, la CTG, des maires et des associations de terrain pour pouvoir rapidement présenter un rapport.
La mission s’attachera aussi à appréhender la dimension internationale et le contexte régional dans lesquels s’inscrit ce trafic, ainsi que les enjeux de coopération internationale qui en découlent.
Les chiffres des saisies de drogues l’an dernier en Guyane l’attestent également : 1,3 tonne de cocaïne saisie en 2019 sur le territoire Guyanais. Ce trafic repose sur l’utilisation de « mules » transportant la drogue par avion, dans leur corps ou dans leurs bagages. L’attractivité de ce trafic révèle en creux les difficultés d’emploi et le manque de perspectives économiques dans un territoire en forte croissance démographique.
Selon les estimations datées de 2016 de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT), près de 30% du marché français - évalué entre 25 et 30 tonnes - proviendraient de la Guyane. Face à cette situation, tous les élus guyanais ont alerté le gouvernement sur l’explosion de ce trafic de drogue entre Cayenne et Paris.
Pour répondre à ce phénomène, l’état a engagé, le 27 mars 2019, un plan d’action interministériel reconduit par le plan anti-drogue présenté en septembre dernier par le Ministre de l’Intérieur.
Une mission parlementaire sur le trafic et ses conséquences dont le rapporteur est Antoine Karam
Mercredi 13 mai, le Sénat a procédé à la désignation des 23 sénateurs, parmi lesquels Antoine Karam et Georges Patient, qui participeront à la mission d’information sur le trafic de stupéfiants en provenance de Guyane.Le sénateur de Guyane Antoine KARAM précise :
Cette mission doit permesttre dedresser un état des lieux du trafic de stupéfiants provenant de Guyane, de procéder à l’évaluation du plan d’action interministériel et de formuler des propositions pour améliorer la lutte contre ce trafic. Par-delà les mesures de sécurité, elle s’intéressera aussi plus particulièrement au parcours judiciaire et à la réinsertion des mules écrouées. Enfin, elle émettra un avis sur l’installation d’un scanner corporel à ondes millimétriques à l’aéroport Felix Eboué de Cayenne.
Dés la semaine prochaine, les auditions débutent. Les parlementaires vont rencontrer le Préfet de Guyane, la CTG, des maires et des associations de terrain pour pouvoir rapidement présenter un rapport.