C’est l’un des dossiers les plus importants de la visite du préfet Thierry Queffelec à Awala Yalimapo : l’érosion côtière. Le constat est sans appel : une dizaine de mètres de plage ont disparu ces 5 dernières années.
C’est l’un des dossiers les plus important de la visite du préfet Thierry Queffelec à Awala Yalimapo : l’érosion côtière. Une préoccupation importante pour les habitants de cette petite commune. Pour le maire, cette zone du littoral doit être protégée, ainsi que sa population. Le constat est sans appel : une dizaine de mètres de plage ont disparu ces 5 dernières années.
La plage disparait
C’est la terre de leurs ancêtres qui recule inexorablement. La plage est presque dévastée, par les épisodes de forte houle de ces derniers mois. Le fracas des vagues et la force du vent n’ont laissé aucune chance à la végétation, emportant les cocotiers dans son sillage. L’érosion marine, ses conséquences. Comment anticiper ce phénomène s’il prend de l’ampleur dans l’année à venir et quel aménagement peut-on envisager ? Un dossier important au cœur de la réunion avec le préfet de Guyane.
Il y a la possibilité de travailler sur un reprofilage de la plage avec une revégétalisation. Parallèlement, nous travaillons à ramener du sable sur la plage d'Awala
Un plan de sauvetage
Protéger le littoral et ses populations. Le rôle de l’Etat sera d’apporter les ressources humaines et une technologie de pointe pour comprendre les courants marins. Une étude devra analyser, le comportement de l’érosion qui est un problème majeur.
Tout d'abord c'est faire une analyse avec le BRGM et ensuite chercher des financements notamment européens.
Il y a déjà eu plusieurs épisodes de fortes marées ces deux dernières années, avec pour conséquence la submersion marine des côtes de Yalimapo et son environnement. Si la situation persiste et s’aggrave, Il faudra envisager un déplacement de la population en cas de catastrophe. Donc repenser l’aménagement d’Awala Yalimapo dans son ensemble. C’est un premier pas…Le plan communal de sauvegarde, sortira dans 3 mois. Il prévoit un dispositif en cas de tsunami ou de catastrophes liées aux fortes marées. Cette plage, patrimoine culturel et identitaire de la commune doit être sauvegardée.
►Retrouvez ce reportage de Vanessa Etienne et Eric Léon :