Le bateau "Aïmara" est plus rapide et possède des équipements innovants. En juillet dernier, la Police Aux Frontières (PAF) de Saint-Laurent du Maroni s'est dotée de ce nouvel outil pour renforcer la présence des Forces de l'ordre, les contrôles aux frontières et la sécurité sur le fleuve.
"On a fait de très belles saisies dernièrement"
L'embarcation peut accueillir entre trois et six personnes, sa vitesse peut atteindre les 60 km/h. Elle vient compléter la flotte existante : un premier intercepteur nommé Atipa ainsi qu'une coque aluminium, plus petite. Cette dernière permet notamment d'accéder aux cours d'eau plus étroits. Ces bateaux sont exploités dans la lutte contre toutes les formes de trafics illégaux sur nos eaux.
Je pense qu'on a trouvé trois ou quatre armes et on a fait trois ou quatre affaires de découverte de trafic de cocaïne sur des pirogues [...] Le second volet, c'est la lutte contre l'orpaillage illégal. On a fait de très belles saisies dernièrement, puisqu'on a réalisé des opérations nocturnes avec les Forces Armées de Guyane et dans ce cadre-là, on a saisi deux pirogues, avec leur moteur, et toute la marchandise qui était à bord.
Yann PILON, chef de la PAF de Saint-Laurent du Maroni
La PAF a reçu Atipa, le premier bateau, en septembre 2022. Atipa et Aïmara sont dotés des dernières technologies : GPS, caméras infrarouges, signalétiques lumineuses la nuit.
Pourtant, le manque de moyen humain rend la tâche difficile aux deux brigades de l'Ouest. Impossible de rester en opération plus de deux heures à l'eau et les trafiquants le savent.