Avec la crise du coronavirus, certains produits viennent à manquer. Exemple, dans l’ouest, la viande locale était en rupture de stock. Alors, l’abattoir de Mana, qui avait décidé de fermer est revenu sur sa décision.
•
Ce jeudi matin, un abattage exceptionnel a eu lieu, afin de répondre à la demande des consommateurs mais aussi pour permettre aux éleveurs de ne pas être trop impactés par la crise sanitaire.
Ici, 100 tonnes d’animaux de boucherie sont abattus tous les ans. 2 fois par semaines, 5 porcs et 5 bovins passent par l’abattoir de Mana. Un moyen de lutter contre les abattages clandestins mais aussi de satisfaire les circuits courts de distribution. En ce temps de crise, la viande locale de l’ouest guyanais vient à manquer. Alors, sur la base du volontariat, une campagne d’abattage a été organisée explique Celia Schwaederle, la directrice du pôle alimentaire de l’ouest Guyanais et de l’abattoir de Mana :
Une réponse à la demande des boucheries, des grandes surfaces et donc du consommateur, mais cette initiative a aussi pour but de permettre de sauver la filière bovine de l’ouest déjà fragile ... cela coûte cher en aliments de garder des animaux d'autant que les producteurs ne font à ce moment aucun chiffre d'affaire.
Ici, 100 tonnes d’animaux de boucherie sont abattus tous les ans. 2 fois par semaines, 5 porcs et 5 bovins passent par l’abattoir de Mana. Un moyen de lutter contre les abattages clandestins mais aussi de satisfaire les circuits courts de distribution. En ce temps de crise, la viande locale de l’ouest guyanais vient à manquer. Alors, sur la base du volontariat, une campagne d’abattage a été organisée explique Celia Schwaederle, la directrice du pôle alimentaire de l’ouest Guyanais et de l’abattoir de Mana :
... on est le minumum requis pour assurer la chaîne d'abattage. 3 personnes pour pourvoir assurer les commandes... Le service minimum va vraiment dépendre des activités dérogatoires qui vont peut-être évoluer au fur et à mesure de la crise...
Une réponse à la demande des boucheries, des grandes surfaces et donc du consommateur, mais cette initiative a aussi pour but de permettre de sauver la filière bovine de l’ouest déjà fragile ... cela coûte cher en aliments de garder des animaux d'autant que les producteurs ne font à ce moment aucun chiffre d'affaire.