Coronavirus : la grogne des personnels soignants du Centre hospitalier de l'Ouest Guyanais

Le CHOG de Saint-Laurent du Maroni
Les recommandations de l’ARS jugées incohérentes par la CDTG-CFDT du Centre hospitalier de l’Ouest. Dans un communiqué de presse, ils dénoncent la dérogation permettant au personnel soignant de ne pas effectuer la quatorzaine règlementaire. Une situation qui crée un mal être.
 
Les recommandations de l’ARS jugées incohérentes par la CDTG-CFDT du Centre hospitalier de l’Ouest Guyanais dans un communiqué de presse. Ils dénoncent la dérogation permettant au personnel soignant arrivant de l’hexagone de ne pas effectuer la quatorzaine règlementaire. Une situation qui crée un mal être au sein même du personnel.
 

Pas de quatorzaine

Le stade 1 du plan national de prévention et de gestion des risques de cette crise sanitaire du Covid-19 exige normalement un confinement de 14 jours à toute personne arrivant de l'hexagone. Or par dérogation, le personnel soignant et médical en est exempté. C’est l’un des principaux points dénoncés par la CDTG-CFD.
Johan-Olivier Maignien pédicure podologue secrétaire de section de la CDTG-CFDT dénonce :

Il faut que les soignants qui arrivent d'ailleurs puissent être testés. Il y a une psychose qui commence à s'installer au sein du CHOG.


Des mesures

Une dérogation accordée par l’ARS. Et du coté de la direction du CHOG, on assure que des mesures palliatives sont prises en conséquence.
Eric Villeneuve directeur du Centre hospitalier de l’Ouest Guyanais précise :

Nous suivons les personnels asymptomatiques, ils sont autorisés à travailler. Nous leurs donnons des masques, et ils prennent leur température deux fois par jour. 


Les syndicats réclament également l’acheminement dans les plus brefs délais de matériel supplémentaire pour la bonne conduite des soins et de protection du personnel. La principale crainte du syndicat : que la propagation de l’épidémie sur notre territoire vienne des soignants eux-mêmes.
Le reportage de Maéva Myriam Ponet :
Les personnels soignants du CHOG réclament plus de rigueur dans la procédure mise en place pour leurs collègues rentrant de l’hexagone.