Saint-Laurent est une ville d'histoire, située au bord du Maroni, à la frontière avec le Surinam. Ancienne colonie pénale, le camp de la Transportation inauguré en 1958 possède cellules et musée. Le centre administratif de la prison, appelé Petit Paris, se distingue par ses bâtiments coloniaux.
"Il existait une gare à Saint Laurent du Maroni. C’était le moyen de transport préféré des gardiens du bagne qui allaient à Saint Jean en train, voir les prisonniers. Bon le train était fait de bric et de broc. Mais on peut encore voir le chemin de fer qui s'enfonce dans la forêt. Saint Laurent à l'époque du bagne c'était le Petit Paris avec sa haute société, et son monde à part."
Marcel (49 ans)
Une ville en damiers
Saint-Laurent-du-Maroni se trouve au bord du Maroni, à la frontière avec le Suriname, l’ex-colonie hollandaise. Elle est connue aussi pour avoir été une ancienne colonie pénale. Aujourd’hui encore, il est possible de visiter les anciens vestiges du bagne. C’était une ville très prospère, elle était appelée le « Petit Paris ». Découpée en damier, encore aujourd'hui, elle offre de larges avenues bordées par des maisons à l’architecture coloniale.
Le chef lieu de la deuxième circonscription
Saint Laurent est la deuxième ville de Guyane, la sous préfecture de l’ouest Guyanais. Elle est située à 253 km de Cayenne la capitale. D’une surface de 4830 km2, elle est peuplée par plus de 45 000 individus. Selon les analystes, dans vingt ans, elle sera la ville la plus peuplée de Guyane tant son taux démographique en hausse est constant. Sa population est mixte, composée de créoles, d’expatriés, d’immigrés venus de Haïti et du Brésil mais surtout de bushiningués, noirs marrons descendants d’esclaves en fuite. Ils circulent d’une rive à l’autre par le fleuve Maroni.
Une ville en plein essor
Cette ville connaît un essor économique sans précédent avec un secteur agricole très dynamique. Par ailleurs, le secteur minier second employeur de Guyane lui, se concentre uniquement sur la région du Maroni. De plus, Saint Laurent a pour ressource économique également l’exploitation des bois tropicaux. La sous- préfecture est accessible par la RN1.