Il a été la surprise du concours Miyo bouyion wara savann organisé au mois de mars à Kourou. Patrick Tien s'est classé en 3ème position. D'origine chinoise, ce passionné de cuisine n'a pas hésité à se présenter à ce concours du plat traditionnel guyanais réputé pour sa complexité.
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31 mars 2018, un asiatique se classe 3ème au concours du Miyo bouyion wara savann. Cela ne laisse pas les réseaux sociaux indifférents : étonnement,indignation, crainte ou satisfaction, tout y passe. Mais dans sa cuisine, Patrick Tien, 40 ans né en Guyane est loin de tout de cela.
Ce chef d'entreprise est tombé amoureux de la cuisine à l'âge de 25 ans d'abord par nécessité. En voyage seul à la Réunion, il a du se mettre à cuisiner :
Revenu en Guyane, il découvre avec l'aide d'un ami créole, la cuisine locale, malheureusement cet ami décède. Patrick continue son apprentissage dans les livres de cuisine.
Il y a 10 ans, volontaire et avide de découvertes, il s'attaque au bouillon d'awara, réputé pour sa complexité et ses exigences. les premières tentatives se révèlent compliquées mais le résultat est là.
Aujourd'hui Patrick maîtrise une grande partie des spécialités locales comme le "calou". il ne compte pas s'arrêter en chemin et envisage très prochainement de participer au concours du meilleur cuisinier local organisé par l'association Guyane Péyi.
Ce chef d'entreprise est tombé amoureux de la cuisine à l'âge de 25 ans d'abord par nécessité. En voyage seul à la Réunion, il a du se mettre à cuisiner :
"... Je suis parti de chez moi pour l'île de la Réunion, j'étais quand même tout seul, il fallait que j'apprenne à me débrouiller... j'ai commencé avec des livres, ce n'était pas forcément le résultat que j'attendais mais avec de l'expérience, on arrive à améliorer et à doser à son goût..."
10 ans pour maîtriser la technique du bouillon d'awara
Revenu en Guyane, il découvre avec l'aide d'un ami créole, la cuisine locale, malheureusement cet ami décède. Patrick continue son apprentissage dans les livres de cuisine.
Il y a 10 ans, volontaire et avide de découvertes, il s'attaque au bouillon d'awara, réputé pour sa complexité et ses exigences. les premières tentatives se révèlent compliquées mais le résultat est là.
Aujourd'hui Patrick maîtrise une grande partie des spécialités locales comme le "calou". il ne compte pas s'arrêter en chemin et envisage très prochainement de participer au concours du meilleur cuisinier local organisé par l'association Guyane Péyi.