Fonctionnaires ou acteurs de la pêche, les participants à ces ateliers sont d’accord sur le constat : sur le plateau des Guyanes, les stocks de poissons sont gravement menacés par la surpêche et la pêche clandestine, surtout les acoupas rouges.
Accord aussi sur les objectifs : renforcer la coopération pour mieux protéger cette ressource commune…Accord enfin sur bon nombre de mesures, tel le partage des données sur les captures et les bateaux illégaux.
Le texte sera adressé aux trois gouvernements pour aller plus loin : « Si on ne fait rien, la ressource va disparaître », a alerté Patrick Cosset, élu à la CTG, délégué à la chasse et aux traditions, qui a rappelé la pression en Guyane des bateaux clandestins venus du Surinam.
Après la réunion, il a rencontré le ministre surinamais de l’agriculture et de la pêche, Parmanand Sewdien, plaidant au nom du président Serville pour « la tenue d’une réunion Guyana – Surinam – Guyane française au niveau étatique ».
Le ministre s’est dit favorable à la démarche de concertation entre les trois Guyanes, tout en soulignant le manque de moyens pour mener des contrôles en mer de son côté. Patrick Cosset a rappelé la sanction encourue par le Surinam et le Guyana en cas d’inaction contre la pêche illégale : l’interdiction d’exporter leurs poissons vers l’Europe.