Le président du Comité régional des pêches Georges Michel Karam est déçu et surpris. Le Comité national des pêches émet pour la deuxième fois un avis extrêmement défavorable à sa demande de pêche hauturière. La raison invoquée - la déstabilisation du marché antillais - le laisse sans voix.
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Le président du Comité régional des pêches Georges Michel Karam est déçu et surpris. Le Comité national des pêches émet pour la deuxième fois un avis extrêmement défavorable à sa demande de pêche hauturière autrement dit la pêche au large.
Le projet du Comité régional des pêches est d’expérimenter durant deux ans la pêche hauturière, une pêche qui n’est pas du tout exploitée dans les mers guyanaises. Cela permettrait de diversifier la production et de redéployer la flotte aujourd’hui obsolète vers la pêche au large. Georges Michel Karam président CRPMEM explique :
Mais là où le dossier ne passe pas … c’est en raison du danger que pourrait causer l’arrivée de cette nouvelle production sur le marché antillais. C’est en tout cas l’argument avancé par le Comité national des pêches pour émettre cet avis extrêmement défavorable.
Georges Michel Karam président du CRPMEM
Le Comité régional des pêches de Guyane va poursuivre ces demandes espérant enfin convaincre les autorités maritimes.
Difficile de comprendre pourquoi la filière pêche guyanaise serait interdite de pratiquer la pêche hauturière dans les eaux territoriales.
Le projet du Comité régional des pêches est d’expérimenter durant deux ans la pêche hauturière, une pêche qui n’est pas du tout exploitée dans les mers guyanaises. Cela permettrait de diversifier la production et de redéployer la flotte aujourd’hui obsolète vers la pêche au large. Georges Michel Karam président CRPMEM explique :
« C’est de la pêche sur des poissons à forte valeur ajoutée : thon, marlin, daurade. Nous avons été sollicité par des grandes compagnies. »
Une nouvelle expérimentation
Pour cette expérimentation, le Comité régional des pêches propose d’affréter temporairement durant deux ans des ligneurs vénézuéliens. Ces bateaux pêchent déjà dans les eaux territoriales guyanaises avec l’accord de la Guyane et de l’Europe.Mais là où le dossier ne passe pas … c’est en raison du danger que pourrait causer l’arrivée de cette nouvelle production sur le marché antillais. C’est en tout cas l’argument avancé par le Comité national des pêches pour émettre cet avis extrêmement défavorable.
Georges Michel Karam président du CRPMEM
« Il semblerait que le marché antillais serait déstabilisé si nous pêchons. Nos navires pourtant ont des licences européennes et des balises. Le Comité national ne veut pas nous laisser pratiquer la pêche hauturière dans nos eaux. »
Le Comité régional des pêches de Guyane va poursuivre ces demandes espérant enfin convaincre les autorités maritimes.
Difficile de comprendre pourquoi la filière pêche guyanaise serait interdite de pratiquer la pêche hauturière dans les eaux territoriales.