La municipalité voit donc avec inquiétude la perte de ces professionnels. D’autant qu’elle n’a pas les moyens d’embaucher de nouveaux praticiens.
La mairie oiapoquoise regrette que l'éloignement avec les grands centres urbains décourage les candidats." Nous dépendons totalement du gouvernement fédéral qui décidera comment remédier à cette perte des médecins cubains : soit nous ferons appel à d’autres médecins étrangers, soit à des jeunes médecins brésiliens diplômés ", espère Esaú Macena, secrétaire d'Etat à la Santé d'Oiapoque.
"Un médecin ne va pas quitter la capitale pour travailler en zone rurale où le salaire est inférieur à la moyenne et le travail plus difficile", a ajouté Esaú Macena.
Une réunion d'urgence entre les représentants des secrétariats de santé
Sur les 73 professionnels de Mais Medicos, répartis dans l'Amapá, la majorité est affectée à Santana, avec 21 Cubains. La capitale de l’état Macapá compte, elle, six médecins.Les représentants des secrétariats à la santé des villes concernés se sont réunis pour prendre des mesures collectives.
En cinq ans, près de 20 000 médecins cubains ont soigné plus de 113 millions de patients au Brésil. 8 332 médecins devraient faire leurs valises d’ici un mois. 28 millions de Brésiliens seraient privés d’assistance médicale du jour au lendemain."Notre volontés est d’engager ici au Brésil ces médecins cubains qui travaillent aujourd’hui quotidiennement, à raison de 40 heures par semaine. En effet, il faudrait plus de 8 000 médecins brésiliens pour répondre aux besoins : est-ce possible ? Serons-nous capables de résoudre ce problème d’ici la fin de l'année? "a déclaré Marcel Menezes, président du Conseil des secrétariats municipaux de la santé d’Amapá
Source Globo/ Rede Amazônica