Les Nations Amérindiennes du bassin amazonien victimes de la pandémie Covid-19.
Sebastião Salgado, le photographe brésilien, auteur de plusieurs essais sur l'Amazonie, a lancé un manifeste pour inciter les gouvernants brésiliens à « protéger les peuples et les indigènes du Covid-19 ».
Sebastião Salgado, le photographe brésilien, auteur de plusieurs essais sur l'Amazonie, a lancé un manifeste pour inciter les gouvernants brésiliens à « protéger les peuples et les indigènes du Covid-19 ».
Répartis sur 7 millions de kilomètres carrés, douze fois la taille de la France, à cheval sur neuf pays, les Indiens du bassin amazonien recensent de nombreux cas de covid-19.
D’une région à l’autre, les cas se multiplient et pourraient prendre des proportions alarmantes si les orientations des autorités locales pour aider les peuples autochtones à faire face à l’épidémie de Covid-19 demeurent à ce point inexistantes, ou presque.
L'auteur de plusieurs essais sur l'Amazonie, a lancé un manifeste pour inciter les gouvernants brésiliens à « protéger les peuples et les indigènes du Covid-19 ».
Vivant souvent de manière isolés, ces peuples n'ont pas de défenses immunitaires et seraient très exposés en cas de contagion de Covid-19.
affirme le texte du manifeste
explique Oskar Metsavaht, designer brésilien qui a effectué plusieurs expéditions en Amazonie. Lui aussi a signé ce manifeste pour dénoncer « la négligence » des autorités envers les Amérindiens.
Le cacique a déclaré dans une vidéo diffusée par l'ONG française Planète Amazone, qui orchestre la campagne de dons
Deux raisons à cela : au sein des communautés, la distanciation sociale est très difficile à mettre en place, en raison du mode de vie collectif. De plus, l'accès à l'eau n'est pas toujours aisé, et l'assainissement est « extrêmement précaire », souligne Douglas Rodrigues. Surtout, note-t-il, les territoires amérindiens sont fréquemment « envahis » par des orpailleurs ou des bûcherons.
Si le président Jair Bolsonaro estime prendre soin de cette population et éviter la déforestation de l’Amazonie, ce ne serait que mensonge, selon Sebastiao Salgado. Il accuse le gouvernement brésilien de multiplier les fake news.
Des épidémies de grippe, de rougeole et de variole ont déjà décimé plusieurs communautés dans le passé.
D’une région à l’autre, les cas se multiplient et pourraient prendre des proportions alarmantes si les orientations des autorités locales pour aider les peuples autochtones à faire face à l’épidémie de Covid-19 demeurent à ce point inexistantes, ou presque.
Sebastião Salgado, le photographe brésilien lance un manifeste
L'auteur de plusieurs essais sur l'Amazonie, a lancé un manifeste pour inciter les gouvernants brésiliens à « protéger les peuples et les indigènes du Covid-19 ».
Vivant souvent de manière isolés, ces peuples n'ont pas de défenses immunitaires et seraient très exposés en cas de contagion de Covid-19.
Le manifeste appelle le gouvernement brésilien à protéger les amérindiens
Sans aucune protection contre ce virus extrêmement contagieux, les Indiens sont exposés à un risque réel de génocide à cause des contaminations provoquées par des envahisseurs qui pénètrent illégalement sur leurs terres
affirme le texte du manifeste
Sebastião se sert de son prestige international pour attirer l'attention sur ce problème
explique Oskar Metsavaht, designer brésilien qui a effectué plusieurs expéditions en Amazonie. Lui aussi a signé ce manifeste pour dénoncer « la négligence » des autorités envers les Amérindiens.
Le chef amérindien Raoni avait déjà lancé un appel
Le cacique a déclaré dans une vidéo diffusée par l'ONG française Planète Amazone, qui orchestre la campagne de dons
Nous avons besoin d'être ravitaillés en denrées alimentaires basiques, en produits d'hygiène, en médicaments et aussi en combustible pour pouvoir les acheminer jusqu'aux communautés indigènes.
estime Douglas Rodrigues, médecin spécialisé en santé indigène de l'Université fédérale de São Paulo (Unifesp).Le scénario catastrophe, mais réaliste, est une propagation rapide de la maladie avec de nombreux malades.
Deux raisons à cela : au sein des communautés, la distanciation sociale est très difficile à mettre en place, en raison du mode de vie collectif. De plus, l'accès à l'eau n'est pas toujours aisé, et l'assainissement est « extrêmement précaire », souligne Douglas Rodrigues. Surtout, note-t-il, les territoires amérindiens sont fréquemment « envahis » par des orpailleurs ou des bûcherons.
Une communauté laissée à l’abandon
Si le président Jair Bolsonaro estime prendre soin de cette population et éviter la déforestation de l’Amazonie, ce ne serait que mensonge, selon Sebastiao Salgado. Il accuse le gouvernement brésilien de multiplier les fake news.
Il n’y a rien qui est fait pour cette communauté. Même au contraire, on est en train de les déstabiliser à fond.
Des épidémies de grippe, de rougeole et de variole ont déjà décimé plusieurs communautés dans le passé.