«De peur que la vie ne lui échappe» de Catherine Lama est un roman sorti en 2017 aux éditions Orphie. La trame se déroule sur plusieurs années durant le Carnaval. Une histoire d’amour et de séduction. Un roman sur le sentiment amoureux entre une femme plus âgée et un homme. Tout les sépare.
"De peur que la vie ne lui échappe" de Catherine Lama est paru il y a deux ans aux Editions Orphie. L’intrigue se déroule durant le Carnaval et ce durant plusieurs saisons.
Héloïse est une femme de 50 ans active et sportive, célibataire. Son sport de prédilection est le cyclisme. Elle avale les kilomètres. Aiglon lui est beaucoup plus jeune, il est marié. Sa passion est le cyclisme.
Héloïse et Aiglon sont faits pour se rencontrer et c’est sur le bitume au hasard de longues virées en vélo, qu’ils se croiseront puis se rapprocheront.
Héloïse, est une passionnée du Carnaval, le carnaval des temps jadis, où danser était un véritable privilège du corps et des sens. Un samedi soir dans un dancing carnavalesque, elle croise son beau cycliste... Elle est cachée sous le masque et l’invite à danser. Il restera son cavalier jusqu’à la fin du Carnaval. Sans se parler, tacitement, ils se retrouveront durant plusieurs années le temps de la saison carnavalesque.
Le roman très bien construit est d’une qualité d’écriture indéniable. C’est un roman choral, Il est écrit en fonction des points de vue des deux protagonistes Héloïse et Aiglon. Chacun livre sa vision des mêmes événements. C’est un roman également qui se vit, qui se ressent comme une danse à quatre temps. Une danse du corps et de l’esprit....
Tout le long du livre Héloise et Aiglon se cherchent, se trouvent, se détachent, se retouvent… Ils parcourent des kilomètres à vélo, se rejoignent dans les dancings sans jamais s’avouer leurs sentiments. Ils ne parlent pas beaucoup, mais restent fusionnels, se comprenant sans se parler. Un roman haletant, tout en rythme.
Le lecteur est sans cesse sollicité. C'est la force du roman et le talent de l'auteur qui entraîne avec lui le lecteur dans une ronde effrenée ponctuée par des grandes ballades à vélo, d’interminables mazurkas... Dans l'action se révèlent les sentiments : les affres et les tourments d’un amour caché, le sens du sacrifice, et enfin, la nécessaire dignité.
Un roman truffé de références, humoristique parfois, moderne , dans lequel beaucoup de femmes de 50 ans se reconnaitront .
« De peur que la vie ne lui échappe » de Catherine Lama est un roman sorti en 2017 aux éditions Orphie.
Retrouvez la version vidéo :
-Ce livre traite des relations hommes/femmes, du sentiment amoureux, la trame est très originale, c’est un récit autobiographique ?
CL : C'est un tout premier roman, j’ai forcément puisé dans mon vécu et décrit ce que j’ai observé mais cela reste une fiction
-Comment est né l’envie de vous essayer à l’écriture ?
CL : J’écris depuis longtemps et j’ai même tenu un blog qui s’appelle Catherine Lama, une femme guyanaise où, j’ai, un temps, consigné quelques réflexions.
En 2012 c’est mon amie d’enfance qui, en lisant quelques-uns de mes billets d’humeurs, m’a encouragé à poursuivre sur la longueur. J’ai participé à un atelier d’écriture en 2015 et j’avais pratiquement achevé ce qui était pour moi une nouvelle. Catherine David, directrice littéraire a été intéressée et a souhaité l’éditer. J’ai longtemps hésité et en 2017 j’ai donné mon accord.
-C’est un roman dans l’air du temps comment avez-vous trouvé l’inspiration ?
CL : L’inspiration vient du quotidien, de l’observation, de l’envie de coucher sur papier une histoire qui pourrait être vécue n’importe où dans le monde
-Héloise l’héroïne est très attachante , c’est une femme qui dégage une énergie incroyable , qui est courageuse , elle mène plusieurs activités de front et pourtant elle se laisse envahir par une relation virtuelle, qui ne peut que la faire souffrir, pourquoi avoir construit un personnage si complexe?
CL : Parce que l’être humain est complexe. Nous n’exprimons généralement qu’une partie de nous-même pour nous conformer aux codes sociétaux, mais derrière un sourire, un regard se cache parfois une profondeur que nous ne soupçonnons pas et une immensité de sentiments très divers. Nous sommes formatés pour montrer une façade lisse mais nous sommes multiples.
-C’est un roman très bien construit dans sa forme, comment avez-vous procédé ? Combien de temps avez-vous pris pour l’écrire ?
CL : Je l’ai écrit par morceaux sur trois saisons carnavalesques. Le plus compliqué au départ a été de me mettre dans la peau du personnage masculin. L’idée du chassé-croisé diurne et nocturne m’a plu et je l’ai exploité. Cela représente bien la dualité de chaque individu. C’est un challenge que je me suis fixé : sortir des formats courts et construire une histoire
-Il est sorti il y a deux ans, avez-vous un autre ouvrage en préparation ?
CL : Oui je suis sur une histoire très différente axée sur la jeunesse et cela se passe en Guyane. Je serai heureuse qu’il soit lu par les jeunes. J’espère le terminer cette année et que surtout je trouverai un éditeur .
Une histoire d'amour et de sens
Héloïse est une femme de 50 ans active et sportive, célibataire. Son sport de prédilection est le cyclisme. Elle avale les kilomètres. Aiglon lui est beaucoup plus jeune, il est marié. Sa passion est le cyclisme.
Héloïse et Aiglon sont faits pour se rencontrer et c’est sur le bitume au hasard de longues virées en vélo, qu’ils se croiseront puis se rapprocheront.
Passionnée de Carnaval
Héloïse, est une passionnée du Carnaval, le carnaval des temps jadis, où danser était un véritable privilège du corps et des sens. Un samedi soir dans un dancing carnavalesque, elle croise son beau cycliste... Elle est cachée sous le masque et l’invite à danser. Il restera son cavalier jusqu’à la fin du Carnaval. Sans se parler, tacitement, ils se retrouveront durant plusieurs années le temps de la saison carnavalesque.
Un roman choral
Le roman très bien construit est d’une qualité d’écriture indéniable. C’est un roman choral, Il est écrit en fonction des points de vue des deux protagonistes Héloïse et Aiglon. Chacun livre sa vision des mêmes événements. C’est un roman également qui se vit, qui se ressent comme une danse à quatre temps. Une danse du corps et de l’esprit....
La fusion
Tout le long du livre Héloise et Aiglon se cherchent, se trouvent, se détachent, se retouvent… Ils parcourent des kilomètres à vélo, se rejoignent dans les dancings sans jamais s’avouer leurs sentiments. Ils ne parlent pas beaucoup, mais restent fusionnels, se comprenant sans se parler. Un roman haletant, tout en rythme.
Le lecteur devient acteur
Le lecteur est sans cesse sollicité. C'est la force du roman et le talent de l'auteur qui entraîne avec lui le lecteur dans une ronde effrenée ponctuée par des grandes ballades à vélo, d’interminables mazurkas... Dans l'action se révèlent les sentiments : les affres et les tourments d’un amour caché, le sens du sacrifice, et enfin, la nécessaire dignité.Un roman truffé de références, humoristique parfois, moderne , dans lequel beaucoup de femmes de 50 ans se reconnaitront .
« De peur que la vie ne lui échappe » de Catherine Lama est un roman sorti en 2017 aux éditions Orphie.
Retrouvez la version vidéo :
Catherine Lama : une femme d'écriture
L'auteur Catherine Lama est journaliste. C'est son premier roman.-Ce livre traite des relations hommes/femmes, du sentiment amoureux, la trame est très originale, c’est un récit autobiographique ?
CL : C'est un tout premier roman, j’ai forcément puisé dans mon vécu et décrit ce que j’ai observé mais cela reste une fiction
-Comment est né l’envie de vous essayer à l’écriture ?
CL : J’écris depuis longtemps et j’ai même tenu un blog qui s’appelle Catherine Lama, une femme guyanaise où, j’ai, un temps, consigné quelques réflexions.
En 2012 c’est mon amie d’enfance qui, en lisant quelques-uns de mes billets d’humeurs, m’a encouragé à poursuivre sur la longueur. J’ai participé à un atelier d’écriture en 2015 et j’avais pratiquement achevé ce qui était pour moi une nouvelle. Catherine David, directrice littéraire a été intéressée et a souhaité l’éditer. J’ai longtemps hésité et en 2017 j’ai donné mon accord.
-C’est un roman dans l’air du temps comment avez-vous trouvé l’inspiration ?
CL : L’inspiration vient du quotidien, de l’observation, de l’envie de coucher sur papier une histoire qui pourrait être vécue n’importe où dans le monde
-Héloise l’héroïne est très attachante , c’est une femme qui dégage une énergie incroyable , qui est courageuse , elle mène plusieurs activités de front et pourtant elle se laisse envahir par une relation virtuelle, qui ne peut que la faire souffrir, pourquoi avoir construit un personnage si complexe?
CL : Parce que l’être humain est complexe. Nous n’exprimons généralement qu’une partie de nous-même pour nous conformer aux codes sociétaux, mais derrière un sourire, un regard se cache parfois une profondeur que nous ne soupçonnons pas et une immensité de sentiments très divers. Nous sommes formatés pour montrer une façade lisse mais nous sommes multiples.
-C’est un roman très bien construit dans sa forme, comment avez-vous procédé ? Combien de temps avez-vous pris pour l’écrire ?
CL : Je l’ai écrit par morceaux sur trois saisons carnavalesques. Le plus compliqué au départ a été de me mettre dans la peau du personnage masculin. L’idée du chassé-croisé diurne et nocturne m’a plu et je l’ai exploité. Cela représente bien la dualité de chaque individu. C’est un challenge que je me suis fixé : sortir des formats courts et construire une histoire
-Il est sorti il y a deux ans, avez-vous un autre ouvrage en préparation ?
CL : Oui je suis sur une histoire très différente axée sur la jeunesse et cela se passe en Guyane. Je serai heureuse qu’il soit lu par les jeunes. J’espère le terminer cette année et que surtout je trouverai un éditeur .