Pour la dernière émission de la saison, Place publique recevait proposait deux figures guyanaises du monde de l’entreprise : Carol Ostoréro à la tête de la FedomG, et le président de la fédération des très petites entreprises Cédric Narayanin. L'analyse de Franck Leconte.
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Au terme d’un semestre marqué en Guyane par l’actualité de la Montagne d’Or, les socioprofessionnels offrent des positions fortement marquées par le refus de l’Elysée de poursuivre en l’état le projet minier industriel. Le constat est toujours valable à l’écoute de Place Publique. Pour la dernière émission de la saison, l’émission politique et de débat de la rédaction, proposait d’écouter le point de vue de deux figures guyanaises du monde de l’entreprise : Carol Ostoréro à la tête de la FedomG, et le président de la fédération des très petites entreprises, Cédric Narayanin.
Si, sur l’antenne de Guyane la1ère, Carol Ostoréro défend l’évolution institutionnelle qu’elle juge indispensable pour le décollage de notre économie, c’est aujourd’hui parce qu’elle estime que les freins à la concrétisation de la Montagne d’Or, qu’elle soutenait, viennent de Paris aussi bien du côté des décideurs que des détracteurs… "les Ayatollah de l’environnement", comme elle les nomme et pour lesquels, on aura compris sans peine la présidente de la FedomG cultive une opposition féroce.
Plus sage, Cédric Narayanin appelle à"un cadre plus précis en Guyane pour éviter les longues tergiversations autour de tels projets".
Le président de la FTPE, qui n’entamera pas d’autre mandat après celui qu’il poursuit, souhaite avant tout voir l’essor d’une véritable solidarité guyanaise. Il en fait très souvent mention et souhaite voir se répandre des coopératives de professionnels, comme cela existe dans la filière des œufs, et dénonce des pratiques peu avouables d’entrepreneurs qui cassent les concurrents nouveaux venus.
Cédric Narayanin veut pouvoir citer de beaux exemples de réussite à la guyanaise et mettre en avant l’attractivité d’une économie de développement et non de gestion. Position partagée par Carol Ostoréro qui appelle à accueillir très largement les nouveaux arrivants, dans toutes les filières".
Les Ayatollah de l'environnement
Si, sur l’antenne de Guyane la1ère, Carol Ostoréro défend l’évolution institutionnelle qu’elle juge indispensable pour le décollage de notre économie, c’est aujourd’hui parce qu’elle estime que les freins à la concrétisation de la Montagne d’Or, qu’elle soutenait, viennent de Paris aussi bien du côté des décideurs que des détracteurs… "les Ayatollah de l’environnement", comme elle les nomme et pour lesquels, on aura compris sans peine la présidente de la FedomG cultive une opposition féroce.Plus sage, Cédric Narayanin appelle à"un cadre plus précis en Guyane pour éviter les longues tergiversations autour de tels projets".
Une véritable solidarité guyanaise
Le président de la FTPE, qui n’entamera pas d’autre mandat après celui qu’il poursuit, souhaite avant tout voir l’essor d’une véritable solidarité guyanaise. Il en fait très souvent mention et souhaite voir se répandre des coopératives de professionnels, comme cela existe dans la filière des œufs, et dénonce des pratiques peu avouables d’entrepreneurs qui cassent les concurrents nouveaux venus.Cédric Narayanin veut pouvoir citer de beaux exemples de réussite à la guyanaise et mettre en avant l’attractivité d’une économie de développement et non de gestion. Position partagée par Carol Ostoréro qui appelle à accueillir très largement les nouveaux arrivants, dans toutes les filières".