Place publique : Gamal Hooseinbux et Manuel Jean-Baptiste dos à dos

Place publique l'émission politique s’est penchée sur la place des collectifs dans la société. Ont ils définitivement supplanté les élus ? Gamal Hooseinbux secrétaire territorial Les Républicains et Manuel Jean-Baptiste le président du collectif des Iguanes de l’ouest étaient invités. 
Place publique l'émission politique de la rédaction radio,  s’est intéressée à la place des collectifs, ont-ils définitivement supplanté les élus ? Gamal Hooseinbux le secrétaire territorial Les Républicains et Manuel Jean-Baptiste le président du collectif des Iguanes de l’ouest étaient invités. La pugnacité du responsable de parti face à la sérénité du leader de collectif, caractérisent les débats.on pourrait presque schématiser ainsi. La confrontation entre un adepte du système et un autre qui croit dans la nécessité d’en changer.
 

Vision

La vision de Gamal Hooseinbux est claire, l’électeur doit prendre conscience de l’importance du vote, la politique étant le seul véritable levier pour la conduite des affaires de la cité. Si ce dernier reconnaît à demi-mot le manque d’engagement, ou le manque de travail pédagogique de la part des élus-moteur de la perte de confiance des électeurs- il revient bien vite sur la responsabilité de la population reprenant son credo : "si vous ne vous occupez pas de la politique, la politique s’occupera de vous ".


Méa culpa

A contrario Manuel Jean-Baptiste invoque un nécessaire méa culpa de la part des élus et des partis qui se seraient  déconnectés des réalités de la population, les rendant inaudibles. Les collectifs aujourd’hui sont les véritables relais plaide le président des Iguanes de l’Ouest avant d’évoquer une potentielle refonte de la République sans donner clairement le contour que pourrait prendre cette réforme pour plus de démocratie participative.


Vif débat

Le débat parfois vif a par moment tourné au dialogue de sourd opposant deux légitimités : celle de la rue et celle des urnes. Gamal Hooseinbux lançant comme un pied de nez qu’il appartient aux leaders des collectifs de transformer l’essai lors des scrutins, et Manuel Jean-Baptiste de dépeindre un système électoral qui privilégierait les portefeuilles, les grosses campagnes, plutôt que les idées et le travail en commun.