Obtenir des réponses. Voilà des mois que le collectif Trop Violans pose des questions sur la situation de la Guyane : immigration, gestion de la crise sanitaire, inondations dans l’Ouest et surtout report des élections. Ce mardi, plus de 200 personnes étaient réunies face à la préfecture.
Ils veulent obtenir des réponses. Voilà des mois que les membres du collectif Trop Violans pose des questions sur la situation de la Guyane : immigration, gestion de la crise sanitaire, inondations dans l'Ouest et surtout report des élections ! Plus de 200 personnes se sont réunies face à la préfecture parmi lesquelles des élus dont la sénatrice Marie-Laure Phinéra Horth. Les personnes présentes envisagaient de rester aussi longtemps que nécessaire, pourvu que le préfet les reçoive. Un préfet dont ils réclament d'ailleurs le départ. Ce dernier a évoqué son droit de réserve en cette période électorale.
Nous voulons également le report des élections. Nous avons demandé audience, le préfet ne peut pas nous recevoir. Il y a un raz le bol général. La population subit depuis le début de la crise un couvre-feu et un confinement. La crise ne passe pas.
De nouveaux migrants
L'arrivée de nouveaux migrants, des Syriens, des Vénézuéliens, des Cubains venus demander en Guyane l'asile politique a été la goutte d'eau. La population guyanaise est soumise depuis plus d'un an à des mesures strictes d'isolement, les frontières sont censées être fermées, il est pratiquement impossible de voyager. Ces migrants faute de places disponibles dans les centres d'accueil sont obligés de dormir dans les rues provoquant de nombreuses nuisances, dans des conditions d'hygiène déplorables. Cette nouvelle arrivée exaspère la population, en raison des risques sanitaires qu'elle peut générer. D'autres appels à la mobilisation sont prévus cette semaine, notamment jeudi contre la tenue des élections territoriales.