PODCAST. Match à trois pour la présidence de la ligue de football de Guyane

Marcel Bafau, président sortant de la ligue de football, a choisi pour sa politique sportive internationale de se baser sur les performances des Yana doko.
Trois listes, trois programmes : Marcel Bafau, Antoine Nelson et Steve Caoupanapoullé... mais tous visent le développement du football guyanais... chacun avec son programme et sa vision.

D'habitude les élections du président de la ligue de football de Guyane sont un moment traditionnellement plutôt serein même quand il y a plusieurs candidats. Cette fois les acteurs en ont décidé autrement. Ils ont introduit de l'ambiance. Comment : deux listes sur trois sont retoquées par l'instance qui vérifie la légalité des candidatures.


La raison a amusé dans toutes les cases, comment des gens qui visent une si haute responsabilité font des erreurs de débutants ? Des membres n'étaient pas à jour de leur licence au moment du dépôt des dites listes. Il y a bien eu des recours. Réponse du conciliateur du CNOSF (Comité national olympique et sportif français) : la loi est la loi... En gros  « dura lex sed lex », la loi est dure mais c'est la loi. Un dogme français qui dit bien que la loi doit toujours s'appliquer dans toute sa rigueur.

Tous les candidats

Les deux candidats, Antoine Nelson (« Ambitions et renouveau pour le football guyanais ») et Steve Caroupanapoullé (« Un football qui nous ressemble, Guyane terre de football ») trouvent et appliquent un stratagème, permis par la règle, pour empêcher une réélection facile du sortant, Marcel Bafau et sa liste « Résilience pour le football guyanais ». 
Le 15 septembre lors de l'assemblée générale élective, coup de maître des opposants, Marcel Bafau est battu (125 voix contre 61 voix pour lui et dix bulletins blancs). Toute la procédure doit être reprise et l'élection se tenir dans les deux mois. Les nouvelles dates clés : le 11 octobre à minuit, date butoir du dépôt des listes, suivi des élections du comité directeur et la désignation de son président, le 10 novembre. 
Cette fois, il y aura un président. Qui sera-t-il ? Un nouveau ou on conserve le sortant. Comme le dit Albert Darnal, président de l'Olympique de Cayenne, « Je n'ai pas de boule de cristal »... Lui qui peut être un faiseur de roi grâce à ses 17 voix pour plus de 800 licenciés dans son club. Dans le football guyanais chaque club dispose en AG, un nombre de voix proportionnel à sa dimension soit une voix par tranche de 50 licenciés.
L'histoire de ce mouvement de sac et ressac se raconte. Une manière de présenter les enjeux, le positionnement des hommes et ainsi savoir ce que vont être, en fonction du vainqueur, les lendemains du football guyanais.

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