Nouvelle réaction après la décision du maire de Kourou d’instaurer une année Haïti dans la ville spatiale en 2018 et la critique virulente de l’opposition. La réaction vient d’une association non déclarée, baptisée "Respect des Guyanais Descendants d’Haïti".
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"Nous guyanais, français, descendants de la République d’Haïti". Voila comment se présentent dans leur communiqué les membres de l’Association Respect des Guyanais descendants d’Haïti et le message est clair, nous sommes bien guyanais sans pour autant renier nos origines. Ivenare Rameau, la porte parole du groupe à beau se défendre de prendre parti entre François Ringuet le maire de Kourou et Line Letard, conseillère municipale d'opposition sur l’affaire de l’année Haiti à Kourou, c’est bien le communiqué sur les réseaux sociaux de cette dernière qui a provoqué cette révolte.
Ce post a provoqué la réponse de l'association, un besoin de dire stop : « cessez d’utiliser la communauté haïtienne comme un terrain pour vos batailles politiques ».
Les propos de la secrétaire générale de Walwari sont-ils xénophobes pour Ivenare Rameau ? Non, répond cette dernière mais ils portent à confusion assure la jeune militante. Elle en veut pour preuve les messages haineux envers les haïtiens qui fleurissent sur les réseaux sociaux depuis le début de la polémique. A défaut de pouvoir éteindre l’incendie, Ivenare Rameau veut faire passer un message, celui de la responsabilité des politiques et celui de l’unité à l’heure où cette dernière estime que le rejet des haïtiens gagne, dangereusement, du terrain en Guyane.
Les politiques jouent un rôle dangereux
Ce post a provoqué la réponse de l'association, un besoin de dire stop : « cessez d’utiliser la communauté haïtienne comme un terrain pour vos batailles politiques ».Les propos de la secrétaire générale de Walwari sont-ils xénophobes pour Ivenare Rameau ? Non, répond cette dernière mais ils portent à confusion assure la jeune militante. Elle en veut pour preuve les messages haineux envers les haïtiens qui fleurissent sur les réseaux sociaux depuis le début de la polémique. A défaut de pouvoir éteindre l’incendie, Ivenare Rameau veut faire passer un message, celui de la responsabilité des politiques et celui de l’unité à l’heure où cette dernière estime que le rejet des haïtiens gagne, dangereusement, du terrain en Guyane.