Depuis début septembre, ils ont entraîné plus de 200 interventions sur toute la Guyane. 93 hectares de végétation sont partis en fumée. La préfecture pilote le Plan feu de végétation avec des niveaux d’alerte ajustés chaque jour.
•
La période est « propice » aux départs de feu et les hommes du SDIS doivent lutter contre de nombreux feux de broussaille. Pour lutter contre ce type d’incendie, les pompiers disposent de camions citerne tout-terrain. Depuis début septembre, les 16 véhicules spécialisés des pompiers guyanais sortent presque tous les jours.
En 2017, le SDIS a enregistré 795 interventions pour feux de végétation. Les statistiques ont nettement augmenté en 2018, avec 906 interventions, et pas moins de 512 hectares brûlés. Pour faire face à ces feux, le plus souvent, chez nous les pompiers déploient les tuyaux classiques, à l’arrière du camion. Mais quand il faut aller plus loin dans la savane, les pompiers utilisent des tuyaux bien plus importants puisque pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Des opérations qui peuvent parfois être risquées notamment quand les pompiers pénètrent les savanes près de zones de squats, les pompiers sont soumis aux dangers inhérents aux branchements électriques illégaux.
Les hommes du SDIS doivent redoubler de vigilance lors des interventions en raison des fumées « les branchements sont à hauteur d’homme et quand nous progressons dans les savanes, ils tombent au niveau des équipes engagées…le risque est très grand » selon le Sergent-chef Bernard Faux.
Durant cette période, la vigilance est de mise et en préfecture, une attention toute particulière est portée à l’évolution des phénomènes et des conditions météorologiques. La préfecture pilote le plan Feu de végétation et il est mis à jour quotidiennement avec le support des bulletins de Météo France. « Le niveau de vigilance est actualisé pour entrevoir les mesures à prendre notamment en lien avec les interventions des sapeurs-pompiers » souligne Daniel Fermon, directeur de cabinet du préfet qui insiste sur « l’activation du dispositif de vigilance sur l’ensemble des partenaires qui traitent de ces questions à savoir l’ONF, les sapeurs-pompiers mais également les forces armées de Guyane qui contribuent à la surveillance du territoire sur réquisition ».
Conséquence de cette surveillance et de l’activation du dispositif, chaque jour, il en résulte une liste des communes classées à risque sévère ou très sévère. Ce mercredi 10 octobre, les risques sont avérés dans les communes de Iracoubo, Macouria, Rémire-Montjoly, Cayenne, Roura, Régina, Saint Georges et Ouanary.
En 2017, le SDIS a enregistré 795 interventions pour feux de végétation. Les statistiques ont nettement augmenté en 2018, avec 906 interventions, et pas moins de 512 hectares brûlés. Pour faire face à ces feux, le plus souvent, chez nous les pompiers déploient les tuyaux classiques, à l’arrière du camion. Mais quand il faut aller plus loin dans la savane, les pompiers utilisent des tuyaux bien plus importants puisque pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. Des opérations qui peuvent parfois être risquées notamment quand les pompiers pénètrent les savanes près de zones de squats, les pompiers sont soumis aux dangers inhérents aux branchements électriques illégaux.
Les hommes du SDIS doivent redoubler de vigilance lors des interventions en raison des fumées « les branchements sont à hauteur d’homme et quand nous progressons dans les savanes, ils tombent au niveau des équipes engagées…le risque est très grand » selon le Sergent-chef Bernard Faux.
Plan feu de végétation mis à jour régulièrement pour faire face
Durant cette période, la vigilance est de mise et en préfecture, une attention toute particulière est portée à l’évolution des phénomènes et des conditions météorologiques. La préfecture pilote le plan Feu de végétation et il est mis à jour quotidiennement avec le support des bulletins de Météo France. « Le niveau de vigilance est actualisé pour entrevoir les mesures à prendre notamment en lien avec les interventions des sapeurs-pompiers » souligne Daniel Fermon, directeur de cabinet du préfet qui insiste sur « l’activation du dispositif de vigilance sur l’ensemble des partenaires qui traitent de ces questions à savoir l’ONF, les sapeurs-pompiers mais également les forces armées de Guyane qui contribuent à la surveillance du territoire sur réquisition ».Conséquence de cette surveillance et de l’activation du dispositif, chaque jour, il en résulte une liste des communes classées à risque sévère ou très sévère. Ce mercredi 10 octobre, les risques sont avérés dans les communes de Iracoubo, Macouria, Rémire-Montjoly, Cayenne, Roura, Régina, Saint Georges et Ouanary.
Sécheresse en Guyane : les pompiers mobilisés contre les risques d'incendies