Aurélien Félix :
Ma mère tenait à ce que j’aie un métier rapidement. La carrière militaire me paraissait donc une très belle opportunité.
Depuis le mois d’août il apprend donc le métier de militaire. Après avoir passé le cap des trois mois d’enseignement, il a signé un contrat de six ans. En novembre, au cours d’un cérémonie solennelle, il revêt le prestigieux uniforme surmonté d’une coiffe unique, le shako, orné d’un plumet blanc et rouge. Aurélien Félix en raconte l’origine :
La Gloire un jour, du Ciel descendit à Saint-Cyr, et fixa sur nos shakos les plumes de son aile. Des plumes blanches, qui devinrent rouges en se teintant du sang d’un soldat mourant. Cela explique la présence de plumes blanches et rouges sur nos shakos bleus.
Si Aurélien a fait son choix, il n’en demeure pas moins conscient des risques que représente une carrière militaire :
Il faut qu’il y ait des personnes prêtes à faire ce sacrifice ultime. Même si en tant que militaire on ne s’engage pas pour mourir.
Pour l’heure le jeune homme ne se pose pas de question : il est déterminé.
J’aimerais revenir servir en Guyane. Mais pour l’instant, je préfère ne pas trop me projeter et vivre dans l’instant présent.
Dès le début de l’année, Aurélien regagnera le campus de Saint-Cyr afin de poursuivre sa formation sur les traces du général De Gaulle, ancien Saint-Cyrien.