"Portraits de femmes Guyanaises" de Aline Belfort paru aux éditions Orphie est un livre qui rassemble une série de portraits de femmes guyanaises pionnières dans des métiers à dominance masculine. Un livre qui honore des femmes parfois inconnues, qui ont toutes un point commun : la détermination.
"Portraits de femmes Guyanaises" de Aline Belfort paru aux éditions Orphie rassemble une série de portraits de femmes guyanaises, pionnières dans des métiers à dominance masculine. Un livre qui honore des femmes parfois inconnues, qui ont toutes un point commun : la détermination.
Le 8 mars, c’est la journée de la femme. Aline Belfort dresse le portrait de femmes d’exception, qui ont été les premières en Guyane dans des métiers à dominance masculine. Trente femmes "debout".
Le livre est découpé en quatre volets, en fait quatre générations de femmes d’hier à aujourd’hui. La première partie commence en 1906. A l'époque, en Guyane, les femmes pour la plupart, sont des femmes au foyer, ou exercent des métiers dits classiques. Raymonde Horth, elle, fait fi des préjugés. Elle devient la première pharmacienne de Guyane. En 1925, ce sera Cécile Newton la première femme docker. Le dernier volet rassemble des femmes d’aujourd’hui, cette génération qui prend des risques : Véronique Bonneton, la première pilote professionnelle ou Marie-Claire Florent première conductrice de poids lourds. Aline Belfort raconte la vie de ces femmes, leurs parcours parfois atypiques leur point commun est le courage, la détermination et parfois les circonstances.
C’est un fait, les inégalités homme-femmes sont réelles dans nos sociétés. Inégalités en termes de salaire, en termes également de responsabilité. Selon une étude de l’INSEE, certes il y a des progrès mais les femmes sont davantage exposées au temps partiel et aux contrats à durée déterminée. De plus leurs espaces professionnels restent restreints, avec un poids de la fonction publique très important.
Ce livre objectivement, ouvre des perspectives. Il rassure... Il suffit toujours d’une première fois, d’une pionnière qui ouvre la voie. En 1905, Raymonde Horth première femme pharmacienne de Guyane ne savait sans doute pas qu’elle ouvrait la voie à beaucoup d’autres jeunes Guyanaises. Ce livre libère des carcans habituels et des préjugés.
"Portrait de femmes, nos pionnières" d’Aline Belfort paru aux éditions Orphie
Retrouvez la version vidéo :
-Ce livre est très étayé, très documenté, quelle a été votre méthode de recherche ?
AB : La méthode retenue pour le tracé des portraits a été l'enquête par entretien semi-directif et en contact directe avec les acteurs. Quant aux pionnières décédées,(la première : pharmacienne, docker, directrice d'école technique), les membres de la famille et les professionnels ayant exercé leur métier ont été interrogés. Les enquêtes ont été complétées par la consultation d'archives afin de restituer au mieux le contexte social dans lequel les pionnières ont évolué.
-Combien de temps vous-a-t-il fallu pour recenser, collecter les informations, et écrire cet ouvrage ?
AB : Trente femmes sont présentées dans cet ouvrage" Portraits de femmes guyanaises : Nos pionnières dans les métiers à dominance masculine", et la liste n'est pas exhaustive. Elles ont été choisies selon les générations, en fonction des métiers exercés à une époque donnée exclusivement par les hommes. Un certain nombre d'entre elles étaient connues de l'auteur ou de connaissances. J'ai aussi enquêté dans les secteurs concernés par le sujet afin de découvrir des pionnières. Ce travail de collecte et de présentation a duré quatre ans. Chaque année, de 2014 à 2018, un certain nombre de portraits ont été présenté sur les ondes de Guyane la 1 ère dans le cadre de la journée internationale de la femme : le 8 mars.
-Pourquoi avoir choisi de travailler sur ces femmes pionnières ?
AB : Les inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail est d'une actualité criante. Et, la Guyane n'y échappe pas. Les statistiques montrent combien le taux de chômage est plus important chez la femme et aussi combien le travail, aujourd'hui, fait partie intégrante de la vie de tous, indifféremment du genre. Ces pionnières ont fait montre de pugnacité face à la gent masculine qui n'a pas toujours facilité leur intégration dans leur univers professionnel.
- Dans notre société , pourquoi les femmes doivent elles se justifier en permanence pour faire reconnaître leurs capacités ?
AB : Nombreuses sont encore les femmes qui pensent qu'elles doivent fournir deux fois plus de travail qu'un homme au même poste, surtout à responsabilité, Ce constat peut être la raison de ce besoin de justification pour elle, mais aussi demandé par les autres. Néanmoins, le regard de la société change progressivement sur la place de la femme dans le monde du travail.
- Quels sont les points communs de ces femmes, à part exercer un métier d’hommes ?
AB : Les points communs sont les suivants : Le choix délibéré d'exercer un métier à dominance masculine, la volonté inflexible déployée pour atteindre leurs objectifs. Des parcours atypique qui doivent servir d'exemple aux jeunes générations.
-En racontant ces histoires, qu’est-ce qui vous a touchée chez les femmes que vous avez rencontrées ?
AB : Les pionnières ont toujours été animées par le désir de renvoyer une image positive de la femme, de bousculer les préjugés, d'ancrer leur profession dans la vie du pays avec ses spécificités. A travers leur parcours, elles sont aussi des "passeurs" d'une identité féminine assumée.
Un livre hommage
Le 8 mars, c’est la journée de la femme. Aline Belfort dresse le portrait de femmes d’exception, qui ont été les premières en Guyane dans des métiers à dominance masculine. Trente femmes "debout".Le livre est découpé en quatre volets, en fait quatre générations de femmes d’hier à aujourd’hui. La première partie commence en 1906. A l'époque, en Guyane, les femmes pour la plupart, sont des femmes au foyer, ou exercent des métiers dits classiques. Raymonde Horth, elle, fait fi des préjugés. Elle devient la première pharmacienne de Guyane. En 1925, ce sera Cécile Newton la première femme docker. Le dernier volet rassemble des femmes d’aujourd’hui, cette génération qui prend des risques : Véronique Bonneton, la première pilote professionnelle ou Marie-Claire Florent première conductrice de poids lourds. Aline Belfort raconte la vie de ces femmes, leurs parcours parfois atypiques leur point commun est le courage, la détermination et parfois les circonstances.
L’égalité homme-femme ?
C’est un fait, les inégalités homme-femmes sont réelles dans nos sociétés. Inégalités en termes de salaire, en termes également de responsabilité. Selon une étude de l’INSEE, certes il y a des progrès mais les femmes sont davantage exposées au temps partiel et aux contrats à durée déterminée. De plus leurs espaces professionnels restent restreints, avec un poids de la fonction publique très important.
Les pionnières
Ce livre objectivement, ouvre des perspectives. Il rassure... Il suffit toujours d’une première fois, d’une pionnière qui ouvre la voie. En 1905, Raymonde Horth première femme pharmacienne de Guyane ne savait sans doute pas qu’elle ouvrait la voie à beaucoup d’autres jeunes Guyanaises. Ce livre libère des carcans habituels et des préjugés."Portrait de femmes, nos pionnières" d’Aline Belfort paru aux éditions Orphie
Retrouvez la version vidéo :
Aline Belfort une femme engagée
-Ce livre est très étayé, très documenté, quelle a été votre méthode de recherche ?
AB : La méthode retenue pour le tracé des portraits a été l'enquête par entretien semi-directif et en contact directe avec les acteurs. Quant aux pionnières décédées,(la première : pharmacienne, docker, directrice d'école technique), les membres de la famille et les professionnels ayant exercé leur métier ont été interrogés. Les enquêtes ont été complétées par la consultation d'archives afin de restituer au mieux le contexte social dans lequel les pionnières ont évolué.
-Combien de temps vous-a-t-il fallu pour recenser, collecter les informations, et écrire cet ouvrage ?
AB : Trente femmes sont présentées dans cet ouvrage" Portraits de femmes guyanaises : Nos pionnières dans les métiers à dominance masculine", et la liste n'est pas exhaustive. Elles ont été choisies selon les générations, en fonction des métiers exercés à une époque donnée exclusivement par les hommes. Un certain nombre d'entre elles étaient connues de l'auteur ou de connaissances. J'ai aussi enquêté dans les secteurs concernés par le sujet afin de découvrir des pionnières. Ce travail de collecte et de présentation a duré quatre ans. Chaque année, de 2014 à 2018, un certain nombre de portraits ont été présenté sur les ondes de Guyane la 1 ère dans le cadre de la journée internationale de la femme : le 8 mars.
-Pourquoi avoir choisi de travailler sur ces femmes pionnières ?
AB : Les inégalités entre les femmes et les hommes dans le monde du travail est d'une actualité criante. Et, la Guyane n'y échappe pas. Les statistiques montrent combien le taux de chômage est plus important chez la femme et aussi combien le travail, aujourd'hui, fait partie intégrante de la vie de tous, indifféremment du genre. Ces pionnières ont fait montre de pugnacité face à la gent masculine qui n'a pas toujours facilité leur intégration dans leur univers professionnel.
- Dans notre société , pourquoi les femmes doivent elles se justifier en permanence pour faire reconnaître leurs capacités ?
AB : Nombreuses sont encore les femmes qui pensent qu'elles doivent fournir deux fois plus de travail qu'un homme au même poste, surtout à responsabilité, Ce constat peut être la raison de ce besoin de justification pour elle, mais aussi demandé par les autres. Néanmoins, le regard de la société change progressivement sur la place de la femme dans le monde du travail.
- Quels sont les points communs de ces femmes, à part exercer un métier d’hommes ?
AB : Les points communs sont les suivants : Le choix délibéré d'exercer un métier à dominance masculine, la volonté inflexible déployée pour atteindre leurs objectifs. Des parcours atypique qui doivent servir d'exemple aux jeunes générations.
-En racontant ces histoires, qu’est-ce qui vous a touchée chez les femmes que vous avez rencontrées ?
AB : Les pionnières ont toujours été animées par le désir de renvoyer une image positive de la femme, de bousculer les préjugés, d'ancrer leur profession dans la vie du pays avec ses spécificités. A travers leur parcours, elles sont aussi des "passeurs" d'une identité féminine assumée.