Personnalité singulière et forte, Sylvie Horth a été dans son domaine, celui de l'agriculture, une pionnère. Son parcours, de sa formation à son installation et à son action syndicale pour le développement de l'agriculture guyanaise est remarquable.
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Première présidente d’un syndicat agricole en Guyane, le GRAG, Sylvie Horth est née en 1968 à Cayenne. Elle y effectue toute sa scolarité jusqu’à l’obtention du Brevet Professionnel Agricole (BPA) en 1986.
Elle poursuit ses études, pendant 2 ans, au lycée agricole de Destreland en Guadeloupe. Elle se forme à l’élevage des lapins et des cailles qui deviendra sa passion. Elle obtient le Brevet de Technicien Agricole (BTA) en 1988.
La jeune technicienne revient en Guyane et désire s’installer. Elle découvre alors les difficultés pour ce faire, d’autant qu’elle ne possède pas de foncier.
Elle sollicite une concession. Dans l’attente d’une réponse la jeune agricultrice décide de partir en France en 1990. Elle suivra pendant 9 mois et en parallèle deux formations l’une en spécialisation, l’autre en pathologie visant les cailles et les lapins.
Sylvie Horth obtient,enfin, sa concession en 1991. Une concession de 5 hectares, qu’elle doit mettre en valeur en 5 ans. Elle fait partie des premières installations qui ont suivi le plan vert .
La procédure a duré 5 ans.
La jeune agricultrice mesure le travail à abattre, la concession obtenue était bien sûr boisée, non viabilisée. Elle s’attelle à la tâche afin de s’installer progressivement.
Puis, elle démarre un élevage de cailles. Il fallait tout créer : les différents bâtiments : un pour la reproduction, un pour l’élevage, un pour l’abattage. Il fallait de surcroît les équiper. Sylvie est la seule professionnelle à avoir tout le matériel, de la reproduction jusqu’à l’abattage.
L’élevage exige une technicité insoupçonnée
Cette autre dimension de l’agriculture qu’est l’élevage, fait appel pour chaque espèce à une technicité insoupçonnée.
Sylvie Horth explique es différentes phases relatives à l’élevage des cailles. Il faut d'abord s' atteler à la sélection. Au départ, un échantillonnage a été sélectionné sur mille cailles se rapprochant de l’espèce souhaitée. Le résultat souhaité peut être obtenu après plusieurs générations.
La reproduction est faite à partir de la sélection. Les œufs de cailles sont mis en couveuse. Les nouveau-nés restent sous éleveuses puis sont transférés dans le bâtiment d’engraissage. Les cailles sont ensuite dirigées vers l’abattoir. Des appareils appropriés les conditionnent pour la vente.
L’activité de l’exploitation ne s’arrête pas qu’aux cailles. Sylvie élève aussi des chèvres suivant le même procédé de sélection et de reproduction d’espèces choisies.
L’agricultrice a associé à son activité première la location de gîtes et ces différents secteurs permettent la création d’emplois.
A la tête de ce syndicat, le GRAG, Sylvie Horth accomplit un travail qui fait avancer le secteur agricole :
- L’accompagnement des agriculteurs dans le montage des dossiers.
- la reconnaissance de la pluri-activité de l’agriculteur.
- La reconnaissance officielle de l’agriculture paysanne : l’abattis.
- La reconnaissance des femmes comme exploitantes agricoles à part entière.
- La reconnaissance des fruits et légumes amazoniens au niveau national et européen.
Sylvie Horth est une vraie pionnière dans le secteur avicole en Guyane. Les difficultés sur son parcours tant sur le plan professionnel que syndical n’ont pas manqué. Mais toujours, elle a fait montre de détermination et de courage afin d’atteindre ses objectifs. Une posture encourageante pour un engagement de la jeunesse guyanaise dans un secteur vital pour le pays : l’agriculture.
Elle poursuit ses études, pendant 2 ans, au lycée agricole de Destreland en Guadeloupe. Elle se forme à l’élevage des lapins et des cailles qui deviendra sa passion. Elle obtient le Brevet de Technicien Agricole (BTA) en 1988.
Un objectif atteint à force de volonté et de détermination
La jeune technicienne revient en Guyane et désire s’installer. Elle découvre alors les difficultés pour ce faire, d’autant qu’elle ne possède pas de foncier.
Elle sollicite une concession. Dans l’attente d’une réponse la jeune agricultrice décide de partir en France en 1990. Elle suivra pendant 9 mois et en parallèle deux formations l’une en spécialisation, l’autre en pathologie visant les cailles et les lapins.
Sylvie Horth obtient,enfin, sa concession en 1991. Une concession de 5 hectares, qu’elle doit mettre en valeur en 5 ans. Elle fait partie des premières installations qui ont suivi le plan vert .
La procédure a duré 5 ans.
La mise en valeur d’une concession, une entreprise énorme mais exaltante
La jeune agricultrice mesure le travail à abattre, la concession obtenue était bien sûr boisée, non viabilisée. Elle s’attelle à la tâche afin de s’installer progressivement.
Puis, elle démarre un élevage de cailles. Il fallait tout créer : les différents bâtiments : un pour la reproduction, un pour l’élevage, un pour l’abattage. Il fallait de surcroît les équiper. Sylvie est la seule professionnelle à avoir tout le matériel, de la reproduction jusqu’à l’abattage.
L’élevage exige une technicité insoupçonnée
Cette autre dimension de l’agriculture qu’est l’élevage, fait appel pour chaque espèce à une technicité insoupçonnée.
Sylvie Horth explique es différentes phases relatives à l’élevage des cailles. Il faut d'abord s' atteler à la sélection. Au départ, un échantillonnage a été sélectionné sur mille cailles se rapprochant de l’espèce souhaitée. Le résultat souhaité peut être obtenu après plusieurs générations.
La reproduction est faite à partir de la sélection. Les œufs de cailles sont mis en couveuse. Les nouveau-nés restent sous éleveuses puis sont transférés dans le bâtiment d’engraissage. Les cailles sont ensuite dirigées vers l’abattoir. Des appareils appropriés les conditionnent pour la vente.
L’activité de l’exploitation ne s’arrête pas qu’aux cailles. Sylvie élève aussi des chèvres suivant le même procédé de sélection et de reproduction d’espèces choisies.
L’agricultrice a associé à son activité première la location de gîtes et ces différents secteurs permettent la création d’emplois.
Première femme présidente d’un syndicat agricole en Guyane, le GRAG (Groupement Régional des Agriculteurs de Guyane)
A la tête de ce syndicat, le GRAG, Sylvie Horth accomplit un travail qui fait avancer le secteur agricole :
- L’accompagnement des agriculteurs dans le montage des dossiers.
- la reconnaissance de la pluri-activité de l’agriculteur.
- La reconnaissance officielle de l’agriculture paysanne : l’abattis.
- La reconnaissance des femmes comme exploitantes agricoles à part entière.
- La reconnaissance des fruits et légumes amazoniens au niveau national et européen.
Sylvie Horth est une vraie pionnière dans le secteur avicole en Guyane. Les difficultés sur son parcours tant sur le plan professionnel que syndical n’ont pas manqué. Mais toujours, elle a fait montre de détermination et de courage afin d’atteindre ses objectifs. Une posture encourageante pour un engagement de la jeunesse guyanaise dans un secteur vital pour le pays : l’agriculture.