Cagoulés et habillés de noirs, au delà du symbole, les “500 frères” ont mené durant un mois le mouvement social en Guyane. Mais depuis la fin conflit, le collectif est en proie aux divisions. Un nouveau collectif des “Grands frères” a vu le jour. Explications.
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Leurs cagoules et leurs tee-shirts noirs sont désormais connus du monde entier. Après avoir mené le mouvement social en Guyane, les “500 frères contre la délinquance” sont en proie aux divisions. Départs, mises à l'écart, et même naissance d’un nouveau collectif des “Grands frères” : retour sur la semaine en deux actes.
Lundi 24 avril, alors que plusieurs défections auraient eu lieu dans les rangs des "500 frères”, le collectif organise une conférence de presse à l’hôtel Royal Amazonia à Cayenne. Olivier Goudet, président de "Tròp Violans" et Stéphane Palmot, président des "500 Frères” annoncent “le départ de José Achille du collectif”.
"Nous respectons leur décision, s’ils n’ont pas les mêmes objectifs que nous", déclare à la presse Francesca Félix, secrétaire du collectif des "500 frères". "Mais nous sommes ouverts, si demain ils veulent travailler avec nous. Nous travaillerons avec eux comme avec toutes les associations qui luttent contre la délinquance".
Deux jours plus tard, mercredi 26 avril, José Achille et Serge Mortin organisent eux une conférence de presse sur la Place des Palmistes à Cayenne, aux pieds de la statue Félix Eboué. Ils affirment ne pas avoir quitté les “500 frères” mais “en avoir été écartés”.
Deux visions s’affrontent sur la manière de concevoir le rôle de ces “frères”. Conséquence : José Achille annonce la naissance du collectif des “Grands Frères” qui devrait évoluer en association destinée à venir en aide aux jeunes dans les quartiers.
Acte 1 : Scission des 500 frères
Lundi 24 avril, alors que plusieurs défections auraient eu lieu dans les rangs des "500 frères”, le collectif organise une conférence de presse à l’hôtel Royal Amazonia à Cayenne. Olivier Goudet, président de "Tròp Violans" et Stéphane Palmot, président des "500 Frères” annoncent “le départ de José Achille du collectif”. "Nous respectons leur décision, s’ils n’ont pas les mêmes objectifs que nous", déclare à la presse Francesca Félix, secrétaire du collectif des "500 frères". "Mais nous sommes ouverts, si demain ils veulent travailler avec nous. Nous travaillerons avec eux comme avec toutes les associations qui luttent contre la délinquance".
Regardez ci-dessous l’intégralité de la conférence de presse :
Acte 2 : Naissance des “Grands frères”
Deux jours plus tard, mercredi 26 avril, José Achille et Serge Mortin organisent eux une conférence de presse sur la Place des Palmistes à Cayenne, aux pieds de la statue Félix Eboué. Ils affirment ne pas avoir quitté les “500 frères” mais “en avoir été écartés”.Deux visions s’affrontent sur la manière de concevoir le rôle de ces “frères”. Conséquence : José Achille annonce la naissance du collectif des “Grands Frères” qui devrait évoluer en association destinée à venir en aide aux jeunes dans les quartiers.
Regardez ci-dessous l’intégralité de la conférence de presse :