L’État fait le bilan de la Stratégie nationale de prévention et de lutte contre la pauvreté lancée en septembre 2018. Trois ans après, il annonce avoir mobilisé pour la Guyane depuis 2019, 8,5 M€, en appuyant l’action de la CTG (Collectivité territoriale de Guyane), pour lutter contre la précarité : 2,5 M€ au travers de la convention d’appui à la lutte contre la pauvreté et d’accès à l’emploi. En outre plus de 6 M€ ont été versés afin de soutenir directement les plus précaires.
En complément du rapport d'étape national, une annexe régionale avec la présentation des actions menées en 🇫🇷 métropolitaine et en outre-mer, les faits marquants et des exemples de projets soutenus sur le terrain.@Sante_Gouv @Travail_Gouv @Ecologie_Gouv https://t.co/d72zvzqtt7 pic.twitter.com/GqR0hNmK0r
— Délégation interministérielle contre la pauvreté (@Delegpauvrete) October 13, 2021
Soutenir les jeunes
En Guyane deux populations sont ciblées, les bénéficiaires du RSA (BRSA) et les jeunes NEET (ni en scolarisation, ni en formation ni en emploi). La Stratégie nationale de lutte contre la pauvreté consiste à mettre en place des actions favorisant l’insertion. Les acteurs institutionnels sont appelés à empêcher le phénomène de reproduction sociale. Elle s’appuie sur deux orientations prioritaires : la lutte contre les inégalités sociales dès le plus jeune âge et l’engagement d’une politique de sortie de la pauvreté par l’insertion et l’emploi. L’objectif est de changer de schéma, de permettre aux plus jeunes de tenter de nouvelles approches, de ne pas reproduire socialement les mêmes freins.
En Guyane, les causes profondes de la pauvreté sont multifactorielles : monoparentalité, absence d’emploi, de diplôme. Le constat est clair, outre un taux de chômage très élevé, l’accès à un logement décent est difficile, d’où le développement de l’habitat illicite, une jeunesse largement exposée au décrochage scolaire.
Selon le rapport "La pression migratoire qui se poursuit notamment par le biais de la demande d’asile, génère mécaniquement des cohortes importantes de déboutés, qui tentent de se maintenir sur le territoire sans pour autant pouvoir prétendre à la plupart des dispositifs et minima sociaux".
Les petits déjeuners à l'école
Des dispositifs comme les « petits déjeuners à l’école » ont bénéficié à plus de 8 500 élèves, la prestation accueil à la restauration scolaire a pris en compte plus 36 000 jeunes scolarisés. Des chiffres révélateurs de l’état d’urgence sociale des familles en situation précaire.
Bilan d’étape de la Stratégie pauvreté