La première soirée du FIFAC à Saint-Laurent du Maroni

Le festival international du film documentaire Amazonie Caraibes été lancé hier soir au camp de la Transportation à Saint Laurent. C’est la1 ère édition du FIFAC. Pendant une semaine, l’ancien  bagne de Saint-laurent réhabilité en lieu de culture, accueille des passionnés de l’image.
 
C’est avec ces mots que Patrick Chamoiseau président de ce FIFAC a déclaré ouvert la première édition  du Fifac .Au programme de ce premier soir, 2 documentaires.Le premier "Modelo estereo" réalisé par le collectif mario grandé. Un documentaire franco colombien qui raconte l’histoire d'un jeune incarcéré dans la prison de Modelo à Bogota qui décide de participer à un programme culturel au sein de la prison  afin de les aider dans leur réhabilitation. En deuxième partie de soirée, le documentaire "Spear from de Christopher Walker, réalisé en Equateur dans la forêt au milieu de la tribu waorani, la seule à se battre contre les sociétés pétrolières. Ils étaient une bonne centaine de festivaliers installés dans les jardins du camp de la transportation, en plein air sur des transats à profiter de cette première projection.
Réaction du public :

"C'est une très bonne initiative surtout pour Saint - Laurent du Maroni."
"C'est important pour ouvrir la culture et pour faire participer les gens de Saint - Laurent, c'est intéressant et cela résonne avec l'actualité."

Un festival qui permet aussi au réalisateur de partager avec le public son expérience. Christopher Walker réalisateur de « Spears from all sides » nous explique les conditions de tournage de son documentaire. Il lui a fallu 6 ans pour le réaliser ce film, tellement le gouvernement s’opposait au tournage de ce film.
Christopher Walker, réalisateur et producteur de "Spear from all sides" :

"On montre dans le film, des choses que le gouvernement ne veut que l'on voit, des situations comme cela, c'est sur que les dirigeants ont fait tous les efforts pour que nous ne puissions pas réaliser ce film." 

Ce soir 3 films en projection au camp de la transportation, « Fabulous » de la guyanais Audrey Jean Baptiste, « Doujou vou ka lavé » de Gesica  Geneus d’Haiti, et « el pais roto » du Venezuela.
©E.Léon