C’est un outil important dans la prise en charge des mineurs délinquants. D’ici un an et demi, un Centre Educatif Fermé doit ouvrir ses portes à Montsinéry-Tonnégrande. Il s’agira de la première structure de ce type en Guyane.
C’est un outil important dans la prise en charge des mineurs délinquants. D’ici un an et demi, un Centre Educatif Fermé doit ouvrir ses portes à Montsinéry-Tonnégrande. Il s’agira de la première structure de ce type en Guyane. La construction des locaux va commencer cette année dans le secteur de Kalani-Beauséjour.
Une alternative à la prison
Le secteur de Kalani Beauséjour, au bord de la RN2, près du carrefour du Galion, à Montsinéry-Tonnégrande. C’est ici que sera construit le premier CEF ou Centre Educatif Fermé de Guyane, sur une parcelle de l’Etat, en bordure d’un terrain agricole. Un projet de quatre millions et demi d’euros, financé par le ministère de la justice. Il s’agit d’une alternative à la prison pour des jeunes délinquants de 15 à 18 ans
L'établissement est un grand foyer éducatif et la fermeture réside dans les verrous qui accompagnent la décision de placement du juge....L'établissement peut accueillir des enfants inscrits dans une délinquance répétitive. Pendant ce temps là on fait un travail de remobilisation du jeune et on avance.
Un projet soutenu par la mairie
Le projet est porté par le groupe SOS, qui gère déjà le CER, le Centre Educatif Renforcé de Cacao. L’une des différences entre les deux structures, c’est la durée de prise en charge des jeunes : quatre mois au CER, six mois renouvelable une fois au CEF. Avec son conseil municipal, le maire de Montsinéry-Tonnégrande soutient ce projet, pour son utilité pour la jeunesse et pour l’aménagement de la zone
Cette structure va accueillir les jeunes qu'il faut remettre sur le bon chemin. Nous allons faire œuvre utile en faisant également de l'aménagement du territoire dans la zone.
Ce projet sera donc l’occasion d’amener les réseaux d’eau et d’électricité à Kalani-Beauséjour. Le CEF devrait ouvrir ses portes début 2023. Il emploiera une trentaine de salariés.
►Le reportage de Laurent Marot :